Blogue de Lyne Robichaud

06 octobre 2011

In what way I am an Edgeryder

The Edgeryders team asked me to answer two questions:

In what way are you an Edgeryder?

An explorer ― of beauty, consciousness, empowerment, structures of technology and open governance ― I intertwine a creative spirit with a passion for human progress. An experienced web communicator, project manager and analyst, I excel at managing complex flows of information and believe in the power of collective intelligence. My sense of observation helps me to assess internal and external needs of businesses and governments.

For several years, I’ve been passionate about open government. It has mostly meant observing other countries develop initiatives while being utterly disappointed for not putting my shoulder to the wheel, since Quebec is not yet an open government.

For five years, I have created projects that promote transparency, participation and citizen engagement. In 2007, I presented Zonegrippeaviaire to the government of Quebec. This project aimed to engage the public to prepare for a pandemic, with plans and strategies designed to involve citizens directly. This year, I collaborated with Government in the Lab (Massachusetts, USA) to propose open government strategies of organizational transformation. In December 2010, we designed the Open Government and Francophonie project, similar to the Open Government Partnership, but adapted to OIF Francophone countries. I was able to influence the government of Quebec to include an open government component in an analysis of the potential of Web 2.0.

Une exploratrice ― de beauté, conscience, empowerment, structures de la technologie et de gouvernance ouverte ― j'enchevêtre un esprit créatif avec une passion pour le progrès humain. Communicatrice web et gestionnaire de projet expérimentée, j'excelle dans la gestion de complexes flux d'information et je crois en la puissance de l'intelligence collective. Mon sens de l'observation m'aide à évaluer les besoins internes et externes d'entreprises et de gouvernements.

Depuis plusieurs années, je me passionne le gouvernement ouvert. Cela a surtout consisté à observer d’autres pays développer des initiatives tout en étant totalement désappointée de ne pouvoir mettre la main à la pâte puisque le Québec n’est pas encore un gouvernement ouvert.

Depuis cinq ans, je travaille à la conception de projets favorisant la transparence, la participation et l'engagement des citoyens. En 2007, j'ai présenté Zonegrippeaviaire au gouvernement du Québec. Ce projet visait à faire participer le public à se préparer à une pandémie, par des plans et stratégies visant à impliquer directement les citoyens. Au cours de la dernière année, j'ai collaboré avec Government in the Lab (Massachussetts, États-Unis) à l'élaboration de stratégies de transformation organisationnelle de gouvernement ouvert. Nous avons conçu en décembre 2010 le projet Gouvernement ouvert et Francophonie, semblable à l'Open Government Partnership, mais adapté aux pays de l'OIF. J'ai réussi à influencer le gouvernement du Québec à inclure un volet de gouvernement ouvert dans une analyse du potentiel du Web 2.0.


Why do you want to be part of the community?

That each one of us has the opportunity to attain the highest vision of who she/he is: shouldn't it be the goal of every State? Every flower in the fields tries to grow as straight and as high as possible, to hatch all the splendor of his beautiful petals. It's the same for human beings. We have within us a force (empowerment) that drives us to transcendence. Each person is unique and wonderful. The Edgeryders recognize the potential of each, try to identify problems and seek collective solutions to eliminate barriers to development.

An orphan of open government, until this new type of governance is adopted by Quebec, I'm so passionate about this and I believe so much in its potential for society that I do not want to wait a second longer to participate.

To be a "global citizen" has a special connotation for me: I know that we are all connected to each other, not only through social media. This connection also exists in the immaterial world: we are a localized part of a unified field of consciousness. Therefore, whether one is located here or there, it does not really matter. Solutions that will be imagined and created by the Edgeryders will have a positive impact on improving systems, policies and structures, and ultimately on the quality of life of countless of communities of citizens.

I like how the Edgeryders show optimism, pay attention to solutions, and seek collaboration to determine the "right" priorities for development. I wish us good luck!

Que chacun ait la possibilité d'atteindre la plus haute vision de qui il est: voilà quel devrait être l'objectif de chaque État. Chaque fleur dans les champs cherche à pousser le plus droit et le plus haut possible, à éclore de toute la splendeur de ses magnifiques pétales. C'est la même chose pour les humains. Nous avons en nous une force (empowerment) qui nous pousse au dépassement. Chaque personne est merveilleuse et unique. Les Edgeryders reconnaissent le potentiel de chacun, tentent d'identifier les problématiques, et recherchent des solutions collectives qui élimineront les entraves au développement.

Orpheline de gouvernement ouvert, en attendant que ce nouveau type de gouvernance soit adopté par le Québec, j'ai tellement de passion pour ce sujet et je crois tellement en son potentiel pour la société que je ne veux pas attendre une seconde de plus pour participer.

Être un «citoyen du monde» prend une connotation particulière pour moi: je sais que nous sommes tous reliés les uns aux autres, pas seulement par le biais des médias sociaux. Cette connexion existe également dans l'immatériel. Nous sommes des espaces localisés d'un champ de conscience unifiée. Par conséquent, que l'on soit situé ici ou ailleurs, cela n'a pas réellement d'importance. Les solutions qui seront imaginées et créées par les Edgeryders auront un impact positif sur l'amélioration des systèmes, politiques et structures, et ultimement, sur la qualité de vie d'innombrables communautés de citoyens.

J'aime la façon dont les Edgeryders démontrent de l'optimisme, portent attention aux solutions, et recherchent la collaboration permettant de déterminer les «bonnes» priorités et axes de développement. Je nous souhaite bon succès!

Compétences d’un gestionnaire de gouvernement ouvert

Quelles sont les compétences d’un gestionnaire de gouvernement ouvert? Quelles qualités et habiletés devraient rechercher les responsables gouvernementaux pour confier à leur une (plusieurs) personnes des fonctions de:
- mise en place de pratiques performantes et innovatrices
- appui des gestionnaires gouvernementaux et élus dans leurs efforts pour progresser vers la transparence, participation et collaboration avec les citoyens, et l’amélioration des relations entre le gouvernement et les citoyens
- aide à la responsabilité de gouvernance (définition des politiques, surveillance de l’adhésion aux politiques et des facteurs de risque internes et externes, etc.)
- aide à la décision des systèmes, analyse, prévisions et implantation des stratégies.

Voici quelques suggestions de compétence que devrait posséder un/une gestionnaire de gouvernement ouvert.

OPTIMISME

- Faire montrer d’une attitude proactive en demandant de l’aide pour régler certains problèmes et défis, c’est-à-dire met en place un réseau de conseillers informels, formé de personnes de confiance, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’agence, pour leur demander des conseils et du soutien au besoin.

- Démontrer de l’optimisme, une faculté de concentration et de la ténacité, spécialement dans les situations difficiles ou stressantes, afin d’atteindre les meilleurs résultats possibles.

- Porter attention aux solutions.

- Capable d’apprendre de ses erreurs et n’est pas être découragé par les «échecs»; ne s’attarde pas sur les erreurs du passé.

- Se sentir à l’aise dans un environnement où les choses évoluent rapidement, avec plusieurs priorités et intervenants à prendre en compte

- Démontrer un jugement solide lorsque vient le moment de déterminer les «bonnes» priorités à mettre en premier.

LEADERSHIP

- Être capable d’établir clairement des objectifs de performance, de faire un suivi des progrès, et d’offrir du soutien aux employés pour les aider à atteindre les normes élevées en leur donnant du feedback sur leur performance et la reconnaissance nécessaire à leur succès.

- Démontrer la capacité à évaluer les forces et les intérêts des autres (gestionnaires gouvernementaux, élus, citoyens) et savoir tirer profit de leurs talents particuliers pour en retirer le maximum d’avantages.

- Être capable d’identifier les «lacunes» en matière d’aptitudes dans les effectifs, mettant en péril les résultats.

- Anticiper les obstacles et être capable de trouver des façons créatives de rehausser la proposition de valeur afin de maintenir un partenariat ou une collaboration bénéfique à tous.

- Démontrer une compréhension de la façon d’élaborer et d’interpréter les budgets.

- Être en mesure d’assurer un bon équilibre (et une réserve) des fonds pour réduire l’impact négatif des imprévus.

- Démontrer un esprit d’initiative et un sens de la responsabilité.

- Démontrer une très bonne compréhension de tous les aspects des ressources humaines.

- Démontrer une connaissance approfondie des politiques, de la législation et des pratiques qui régissent le gouvernement.

- Démontrer une compréhension des bonnes pratiques de gestion de cas.

SENS DE LA STRATÉGIE

- Connaître les principes régissant les données ouvertes et le gouvernement ouvert.

- Démontrer une très bonne compréhension des besoins actuels et émergents, et de la viabilité continue des programmes en vigueur pour répondre à ces besoins.

- Être capable d’analyser de façon critique les conséquences antérieures et la viabilité des programmes dans le contexte d’un environnement externe en évolution et miser sur le potentiel de chaque programme.

- Faire preuve d’une bonne vision pour donner de l’expansion aux programmes offerts.

- Faire preuve de créativité et d’originalité pour élaborer de nouveaux programmes et développer de nouveaux canaux pour offrir encore plus de transparence, participation et collaboration.

- Être capable de sortir de sa zone de confort en prenant des risques calculés pour renouveler l’image

- Rechercher activement des collaborateurs internes et externes pour créer de nouvelles opportunités qui soient conformes à la stratégie et fassent progresser les programmes.

- Démontrer une bonne réflexion stratégique et analytique pour ce qui est de décider
où concentrer les efforts de en fonction des résultats potentiels;

- Reconnaître l’importance d’effectuer des échanges (conférences, réunions) pour atteindre les objectifs.

RELATIONS AVEC LES AUTRES

- Démontrer de la passion envers le mouvement les questions de gouvernement ouvert.

- Démontrer une capacité à expliquer clairement «pourquoi» les gens devraient appuyer le mouvement du gouvernement ouvert.

- Démontrer une compréhension de la manière d’évaluer l’impact des programmes.

- Savoir créer des réseaux de façon active.

- Être capable de renouveler et bâtir constamment des relations pouvant mener à des opportunités.

- Démontrer une compréhension de la manière de travailler dans des partenariats et de la façon de les entretenir (communication, équité, etc.).

- Faire preuve d’honnêteté, d’intégrité, d’un sens des responsabilités et de transparence dans ses relations.

- Démontrer une sensibilité aux besoins des autres en matière de communications.

- Être capable de comprendre la situation des autres et d’établir un «lien» entre les différents types de personnes.

- Être un politicien avisé lorsque vient le moment d’élaborer et de livrer le message approprié selon les publics.

- Démontrer de l’honnêteté, de l’intégrité, un sens de la responsabilité et de la transparence dans ses relations.

- Établir un lien de confiance en favorisant une approche directe dans la transmission des messages, qu’ils soient «bons» ou «mauvais».

- Démontrer une faculté de concentration et de la ténacité, spécialement dans les situations difficiles ou stressantes, afin d’atteindre les meilleurs résultats possibles.

01 octobre 2011

De quoi ou de qui avez-vous peur?


Cette semaine, mon ami Marc Garriga de Barcelone m’a transmis un article en Catalan, qui indique que l’opendata (ou le gouvernement ouvert), ce n’est pas à propos de la technologie, mais c’est de la politique. J’ai des amis formidables situés un peu partout sur la planète, qui m’encouragent dans mes démarches d’opengov advocacy. Sans leur soutien, j'aurais abandonné il y a longtemps. Parce que jour après jour depuis des mois, ce n’est pas facile de continuer de répéter la même affaire et d'écrire lettre après lettre, compte tenu de l'ampleur de la peur du changement chez les décideurs. Suite aux articles de presse de cette semaine à propos de la corruption, les observateurs de l’extérieur comprennent désormais mieux pourquoi le gouvernement du Québec est lent à adopter le gouvernement ouvert.

Quelqu’un de mon entourage s’est écrié dernièrement avec véhémence: «Penses-tu sincèrement que Lyne Robichaud va arriver à changer le gouvernement? Es-tu tombée sur la tête? Pourquoi fais-tu cela? Tu perds ton temps.» J’ai répondu que je fais ce que je fais parce que je me dois de le faire. Si personne ne réagit, si personne n’intervient et ne propose un autre modèle, le gouvernement va continuer à agir comme bon lui semble. Il va rester comme il est. Je fais ce que je fais parce que je me sens responsable.

Je me sens aussi toutefois comme un grain de sable, une goutte d’eau dans l’océan, face au gouvernement. Voir cette caricature de @davidlemelin99 à propos de la collusion et de la demande d’une commission d’enquête publique.

Ce matin, je suis tombée par hasard sur ce gazouillis de @jcbouniol, qui consiste en une énumération de mots. Ces mots, juxtaposés les uns à côté des autres, font réfléchir. «Quelques mots clés: argent, pouvoir, terreur, narcotique, mondialisation, collusion, corruption, blanchiment, paradis fiscal, violence.»

Jeudi 29 septembre à 12h02, l’équipe Gautrin a écrit sur sa page Facebook: «Il faut rester confiant pour la suite des choses.»

Ben voyons.

Bien entendu, en tant que citoyens, nous devrions avoir confiance en les élus et en le gouvernement. C’est ce qui devrait idéalement survenir. Cependant, pour que la confiance règne, celle-ci doit s’appuyer sur quelque chose.

Qu’est-ce que la confiance?

La confiance permet d’établir un autre rapport face à l’avenir, en donnant la possibilité de croire que l’espace des possibles est toujours ouvert: à la différence de la peur qui porte chacun à s’enfermer à l’intérieur d’un univers clos, où rien n’est plus possible, la confiance permet de sortir de la paralysie et de contourner les obstacles.

La confiance peut intervenir pour casser le cercle de la peur, en réintroduisant dans le monde la possibilité de l’espoir, en poussant chacun à parier de nouveau sur soi-même, sur les autres et, plus généralement, sur l’avenir.

Niklas Luhmann, dans La confiance, un mécanisme de réduction de la complexité sociale (Paris, Economica, 2006), indique: «Nous ne pouvons pas, la plupart du temps, contrôler directement la fiabilité des instances et des personnes à qui notre confiance est accordée bien que nous soyons simultanément contraints d’accorder cette confiance.»

Voici une autre définition de la confiance: «Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle... d'une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompétence.»

La classe politique ne contribue guère à donner une image positive d’elle-même ces derniers temps. L’actualité est marquée d’événements révélant que des élus et gestionnaires gouvernementaux pourraient être peu recommandables aux plans éthique et moral. Cette situation contribue fortement à la dégradation du climat politique. Le fossé entre citoyens et élus se creuse. Ces derniers temps, la défiance des Québécois envers leurs élus et dirigeants politiques risque de s’être encore accrue. De nombreuses personnes estiment que les personnalités politiques ne se préoccupent pas de ce que pense la population. Plusieurs personnes pourraient estimer également que la démocratie au Québec ne fonctionne «pas très bien» ou «pas bien du tout». Voir l’article de Bernard Descôteaux intitulé «La démocratie québécoise gangrenée par la corruption».

Cette problématique de perte de confiance n’est pas unique au Québec. Ailleurs, les politiciens rencontrent des problèmes semblables. Sauf qu’au Québec, nous risquons de devoir faire face à un phénomène de perte de confiance plus grave, ce qui signifie que nous devrons déployer des efforts plus considérables pour renverser la vapeur.

«On va dans une politisation négative qui va de pair avec une défiance à l'égard des politiques. Les Français gardent confiance en eux-mêmes et dans le premier cercle les entourant, amis et voisins, selon ce baromètre. Le défi est de transformer cette confiance là en confiance politique», estime Pascal Perrineau. «Là ce n'est pas une mince affaire», observe le politologue.

Ce n’est pas une mince affaire non plus de mettre en place un gouvernement ouvert.

La suite des choses, après avoir déposé le rapport d’analyse (ça, c’est la partie la plus facile), ce serait de transposer ce qui est écrit dans la réalité, en procédant à une déclaration de gouvernement ouvert. La suite des choses, ce serait de progresser vers l’implantation d’un gouvernement ouvert, basé sur la transparence des données gouvernementales, participation et collaboration avec les citoyens.

Or, depuis le début des travaux d’analyse du potentiel du Web 2.0, le premier ministre Jean Charest n’est pas intervenu une seule fois. Depuis un an, si nous avions entendu parler de cette analyse qu’il a commandée, nous aurions sans doute été plus confiants.

Si nous avions pu observer, dans d’autres situations, que le premier ministre avait démontré de l’écoute, avait combattu ses peurs, et que cela s’était traduit par une action éclairée, nous aurions sans doute été plus confiants.

Hier (30 septembre), Vincent Marissal a décrit un climat de «Perte de confiance» chez les élus municipaux dans La Presse:
«Avant de partir pour un voyage de quelques jours en Europe, M. Charest en a toutefois pris plein la tronche, en particulier hier midi devant la Fédération québécoise des municipalités, réunie en congrès à Québec.

Devant plus de 2000 élus municipaux et un premier ministre isolé, M. Généreux a ajouté: «Il est de votre devoir, comme chef d'État, de mettre fin à cette dérive de nos valeurs, d'éradiquer cette gangrène qui menace nos institutions et qui finit par dévaloriser nos fonctions d'élus.»

Les élus municipaux, qui sont aux premières loges des magouilles dans le domaine de la construction et des chantiers routiers, réclament le grand ménage depuis des années, eux aussi.

La réaction tout juste polie des dirigeants municipaux envers le premier ministre et la grogne de leur président démontrent bien que le courant ne passe plus entre Québec et les municipalités. On sent nettement la perte de confiance.»
Des milliers de citoyens ont attendu cette semaine une certaine «illumination» de la part du premier ministre, suite à la présentation du rapport Duchesneau à des membres de l’Assemblée nationale. À mon avis, personne d’autre que Lise Payette a su décrire aussi bien qu'elle cette espérance.
«Mardi soir dernier, en allant dormir, après avoir écouté le plaidoyer de Jacques Duchesneau, je me suis dit que mercredi serait enfin le jour où vous verriez la lumière. Que vous ne pourriez pas être insensible à ses mises en garde et que le diagnostic qu'il portait sur ce que notre société était devenue allait vous pousser dans vos derniers retranchements. Que vous alliez vous comporter comme le grand premier ministre que vous voudriez être et que vous alliez assumer les responsabilités qui vont avec le titre.

Votre totale insensibilité à ce que vivent les Québécois, en attendant une commission d'enquête publique qu'ils réclament depuis un long moment, ne semble même pas vous déranger. Ce peuple qu'on vole et qu'on exploite et qui n'a pas les moyens de se défendre devrait pouvoir compter sur vous pour entreprendre le grand ménage qui s'impose et pour l'aider à retrouver la santé citoyenne une fois que le cancer de la corruption aura été détruit. Il vous appelle au secours et votre répondeur n'arrête pas de répéter qu'il n'y a pas d'abonné au numéro qu'il a composé. De quoi ou de qui avez-vous peur?»
Cela fait plusieurs années, que chaque soir, en allant dormir, je suis dis le gouvernement verra enfin la lumière, et se décidera à marcher vers une politique de gouvernement ouvert. (Pas juste sur le papier d’un rapport. Mais dans la réalité.)

De quoi ou de qui avez-vous peur?
 
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