En quoi suis-je un «agent de changement»?
J'ai réalisé que je soutiens, et que je provoque le changement.
Je me passionne pour le changement, je transmets mon enthousiasme aux autres et j’assure des responsabilités majeures dans sa conception et son application.
Je possède la faculté d'alimenter des débats, et d'être à l'écoute des autres.
Je possède la capacité d'assurer une courroie de transmission entre des décideurs et une communauté de citoyens.
J’anticipe le changement et valorise les ressources existantes pour réagir plus rapidement.
Je m'arme d'objectifs d'innovation, de création. Mes forces sont la réaction, la vitesse et la souplesse.
Je suis meneur d'hommes vers des modifications à créer, en attribuant à chacun ses mérites respectifs et en acceptant les autres avec leurs qualités ainsi que leurs défauts.
J’ai toujours misé sur la transparence et je ne fait pas de rétention d'informations, sauf en cas de nécessité absolue.
J’aime m’entourer de personnes ayant l'instinct du futur, et je leur fait sentir la nécessité du changement, en créant la confiance.
De 2006 à 2010, j’ai piloté le projet Zonegrippeaviaire.com (prévenir l'inévitable par l’empowerment des gens), probablement le premier projet de collaboration gouvernement / médias sociaux déposé officiellement auprès du gouvernement du Québec. Le gouvernement du Québec n’était pas disposé à accueillir les médias sociaux.
En mai 2007, Services Québec a répondu négativement par le biais d’une «étude de marché» portant sur les médias sociaux, concluant que les médias sociaux «ne sont ni matures ni crédibles», et qu’il «ne vaut pas la peine de dépenser ni temps ni argent» dans ceux-ci.
Ce qui fut dommage, et une bien mauvaise réponse, d'après moi, et déphasée, par rapport à une conjoncture mondiale du développement web.
Voici un autre indice que je suis un «agent de changement». Après le Dalai Lama, la seconde personne que j’admire le plus au monde est Ty Pennington, le chef d’équipe de l’émission de télévision de ABC, Extreme Makeover Home Edition. Je trouve qu'il s’agit du plus grand yelleur de tous les temps. Il se promène avec son porte-voix, et on l’entend souvent crier «There’s only one hour left before the family comes home.»
Ty Pennington arrrive à diriger ses projets de design et de construction avec brio, et en moins d’une semaine, en s’appuyant sur l’esprit de solidarité et l’esprit communautaire, une nouvelle maison est érigée pour une famille exemplaire, mais dans le besoin.
Dans cette vidéo, «Wishstory», Ty explique comment un cadeau qu’il a reçu de ses parents --- un marteau --- l’a motivé pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. «The belief of yourself that you get from that one tool, is what takes you all the way through life.»
Je travaille avec deux photographies de Ty Pennington à mes côtés. J’aurais appelé mon propre fils Ty, si je n’avais pas tant craint que tous les gens du Québec ne soient incapables de prononcer son prénom correctement.
Il m’arrive souvent de rêver à Ty Pennington. Dans mes rêves, nous discutons. Et au petit matin, le rêve était tellement réel que j’en suis abasourdie. Je me demande si lors du rêve, nous n’allons pas rencontrer d’autres gens, dans d’autres dimensions…
Après avoir fermé le site Zonegrippeaviaire --- j’ai mis la switch à off --- le 6 janvier 2010, j’ai fait le choix d’entreprendre de nouveau une production artistique. Parce que j’avais envie de faire des choses pour moi. J’espère qu'il surviendra du merveilleux pour moi.
Parallèlement, je continue de lire et de réfléchir, et je sais que tôt ou tard, je serai peut-être appelée à agir de nouveau au sein d’une communauté.
Ces derniers jours, j’ai recommencé à bloguer, après avoir lui un billet de Thierry Saussez, portant sur la notion de «moi-nous». Cette notion m’inspire beaucoup. Qui sait ce que l’avenir me/nous réserve?
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