Quelle sorte de site Internet l'équipe de Henri-François Gautrin prépare-t-elle? Ce site demandera-t-il les mêmes questions que celles de la consultation interne? Les réponses et commentaires des participants seront-ils affichés sur ce site. (J'en doute fort.)
Pourtant, Jean Charest a écrit ceci à Henri-François Gautrin: «Le principe fondamental du Web 2.0 étant que l'initiative vient de ses utilisateurs, il est important que les internautes québécois soient associés de près à votre réflexion et qu'ils puissent s'approprier vos recommandations; à cette fin, je souhaite que vous organisiez une interaction avec eux, pour cerner tout le potentiel de ces nouveaux moyens de communication.»
Il n'y a pour le moment ni page Facebook, ni compte Twitter disponible, ni site Internet, ni aucune mention de ce mandat d'analyse sur le portail du gouvernement du Québec, pour associer «de près» les internautes québécois aux réflexions.
Je me prépare à répondre aux questions suivantes:
PREMIÈRE SÉRIE DE QUESTIONS:
Ce qui se fait actuellement au gouvernement
1. Actuellement existe-t-il, selon votre connaissance, dans les organisations gouvernementales que vous connaissez, des activités qui ont adopté la philosophie, qui sous-tend le Web 2.0.? Si oui pouvez-vous nous les décrire?DEUXIÈME SÉRIE DE QUESTIONS:
2. En vous référant à la nomenclature ci-dessus quant aux différentes facettes du Web 2.0 laquelle y est alors utilisée?
3. Êtes-vous en mesure d’évaluer les bénéfices obtenus tant pour les services à la clientèle que pour l’efficacité du fonctionnement de l’organisation?
Utilisation du Web 2.0 par le gouvernement
4. Dans le cas du gouvernement du Québec ou dans le cas des réseaux de la santé ou de l’éducation, de quelle façon, selon vous, peut-on utiliser chacune des facettes du Web 2.0 pour améliorer les rapports du gouvernement avec les citoyens, les entreprises, voire ses propres employés?TROISIÈME SÉRIE DE QUESTIONS:
5. Cette utilisation du Web 2.0 doit-elle entraîner des modifications dans la façon de fonctionner du gouvernement?
6. Dans chacun des cas, pouvez-vous décrire les bénéfices qui pourraient être escomptés de chacune de ces utilisations?
Les projets pilotes
7. Êtes-vous en mesure de suggérer certaines applications qui pourraient donner lieu à des projets pilotes orientés vers les citoyens dans les organisations que vous connaissez bien?QUATRIÈME SÉRIE DE QUESTIONS:
La sécurité
8. Croyez-vous que la généralisation des applications liées au Web2.0 puisse remettre en question la protection des renseignements personnels, et comment faire pour que cela ne constitue pas une violation de la vie privée du citoyen?CINQUIÈME QUESTION:
9. Il est clair que les techniques du Web 2.0, particulièrement dans le volet interaction avec les citoyens, peuvent donner lieu à une invasion des sites par des groupes de pression hostiles. Quelle mesure d’identification suggérez-vous pour assurer que chaque participant est bien un citoyen et qu’il n’abuse pas d’une participation multiple?
L’utilisation du Web 2.0 par les employés de l’État
10. Quelle devrait, selon vous être la politique d’accès aux réseaux sociaux sur les lieux de travail par les fonctionnaires?SIXIÈME QUESTION:
La fracture sociale
11. Malgré la généralisation du Web 2.0, certains citoyens ne veulent pas utiliser Internet, d’autres ne peuvent pas ou ne savent pas comment faire pour y avoir accès. Ceux-ci ont droit à la même qualité de services. Comment alors s’assurer qu’ils puissent bénéficier des mêmes avantages?
Si vous avez des réponses ou commentaires, merci de me les faire parvenir par courriel à robichaud.lyne@hotmail.com ou Twitter @Lyne_Robichaud.
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