Blogue de Lyne Robichaud

04 octobre 2010

Qu'est-ce que gov2.0, en 5 minutes?

Une photo de @flaming_dragon, magnifique métaphore du gouvernement 2.0 http://www.flickr.com/photos/denisecaron/5028366820/

«Gouvernement 2.0» est une expression désignant l’intégration de la nouvelle génération de médias numériques à la structure et au fonctionnement de l’Administration.

Transparence, accès aux données, engagement, participation et collaboration.

Une ouverture colossale.

La sagesse des foules.

L'ouverture correspond à l'accès et à la participation, et par conséquent, à un monde plus connecté et collaboratif.

La clé du succès? Le message doit susciter l'émotion contagieuse.

Il ne s'agit pas uniquement d'une disponibilité des données, mais plutôt de le capacité à aller au coeur de l'expérience humaine.

Vous vous sentez ainsi plus connectés à l'humanité, et soudainement, vous comprenez que votre place dans le monde, c'est faire quelque chose de plus pour générer davantage d'humanité.

Les gouvernements ne devraient-ils pas soutenir les idées qui inspireront les individus à davantage d'action? Et à l'avancement de la race humaine?

Une ouverture remarquable, combinée avec l'accès aux données, est la philosophie de base que chaque entité gouvernementale devrait respecter. Cela s'avère le point de départ pour l'engagement citoyen, de la participation et de la collaboration.

Il est nécessaire d'adopter une définition simple, mais vaste, du gouvernement 2.0: l'automisation (empowerment) des citoyens et des changements étendus.

Plusieurs administrations municipales et locales, dont certaines au Canada, ont commencé à mettre en place des portails de données numériques, où le public a accès à des données brutes, dont les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, l’Australie, le Mexique, l’Inde, la Finlande et la Nouvelle-Zélande.

Au Canada, les administrations municipales de Toronto et de Mississauga en Ontario, de Vancouver et de Nanaimo en Colombie-Britannique et d’Edmonton en Alberta ont mis en place des versions «bêta» (expérimentales) de portails de «données ouvertes». D’autres villes canadiennes, comme Ottawa et Calgary, ont aussi entrepris des démarches de libéralisation des données.

Aucun commentaire:

 
TwitterCounter for @Lyne_Robichaud