@sebastienrobert a gazouillé ceci le 4 juillet 2011: «@amirkhadir, premier politicien sur la scène québécoise à atteindre 10 000 abonnés Twitter. Bravo! http://bit.ly/a52hhI #polqc #assnat».
Ce n'est pas le premier ministre du Québec, Jean Charest, qui a été le premier à atteindre ce palier de 10,000 abonnés. Car Jean Charest n'a même pas de compte Twitter. Consultez mon tableau comparatif des premiers ministres du monde, pour voir la position de Jean Charest.
Ce n'est pas non plus la chef de l'opposition officielle (Parti Québécois), Pauline Marois. Car elle non plus n'a pas de compte Twitter.
Ouais, ce n'est pas difficile à comprendre... cela en dit assez long sur la présence du gouvernement du Québec dans les médias sociaux... Il y a d'ailleurs un mandat d'analyse en cours, sur le potentiel du Web 2.0, confié par Jean Charest le 19 octobre 2010 à Henri-François Gautrin. Les dirigeants ne sont tellement pas branchés et aux antipodes de la philosophie du Web 2.0 que j'avoue que je me tire les cheveux pour identifier des solutions qui les feraient passer de leur mode de pensée actuelle vers la philosophie du Web 2.0 et celle du gouvernement ouvert.
Amir Khadir est un député du parti Québec Solidaire (un des partis de l'opposition). Le seul représentant élu de ce parti à l'Assemblée nationale du Québec.
Il a permis entre autres que la pétition demandant la démission du premier ministre Jean Charest, soit hébergée sur le site de l'Assemblée nationale du Québec. Cette pétition est rapidement devenue virale en novembre 2010. En moins d'une semaine, plus de 200,000 Québécois l'avaient signée. Le premier ministre a dit que ceci s’expliquait «par un mouvement d'humeur de l'opinion publique contre certaines décisions impopulaires du gouvernement». (La Presse Canadienne, Radio-Canada, Le Devoir, La Tribune, Rue Frontenac, Le Journal de Québec, Maisonneuve en direct)
Dans son billet «Le syndrôme Amir Khadir», Stéphane Laporte a indiqué: «Les politiciens sont comme tous les êtres humains; ils veulent être aimés. Et en ce moment, le politicien le plus aimé, et peut-être le seul vraiment aimé est Amir Khadir. Dans la démission des (Louise) Beaudoin, (Pierre) Curzi et (Lisette) Lapointe, il y a de ça. Le désir d’être aimé. De quitter le côté sombre, et d’être reconnu comme un pur. Et d’être aimé. Comme Amir.»
Il n'y a rien de reprochable à vouloir être aimé, à vouloir être qui nous sommes et agir en fonction de qui nous sommes, à tendre vers la plus haute vision de qui nous sommes, et à s'exprimer en fonction de celle-ci. C'est ce que nous devrions tous faire - chacun d'entre nous - jour après jour. Se rapprocher le plus possible de notre essence. Les médias sociaux sont formidables pour plusieurs raisons, mais celle-ci est à mon avis la plus importante pour le développement humain. Les médias sociaux ont pour effet de faire croître l'empowerment individuel des gens, par l'exploration de leurs mondes intérieurs et en exprimant continuellement leurs idées.
Amir Khadir donne l'exemple. Et j'espère que de nombreux autres députés de l'Assemblée nationale feront comme lui en suivant la voie de l'authenticité.
J'inclus les 10,000 abonnés d'Amir Khadir sur Twitter dans ma réponse à la question no.1 (de 11 questions) de Henri-François Gautrin,
Actuellement existe-t-il, selon votre connaissance, dans les organisations gouvernementales que vous connaissez, des activités qui ont adopté la philosophie, qui sous-tend le Web 2.0.? Si oui pouvez-vous nous les décrire?La semaine dernière, j'ai créé un répertoire des comptes Twitter du gouvernement du Québec. D'après l'outil de mesure d'influence Klout.com, Amir Khadir arrive en première position, avec un score de 57, comparé aux autres députés de l'Assemblée nationale.
À lire également: «De la politique qui fait du bruit».
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