Massimo Bergamini de Interchange, un chef de file reconnu dans les relations gouvernementales et les communications, a publié un tweet choc aujourd’hui: ‘Newly-elected BC premier-designate @christyclarkbc promises what would amount to an #opengov revolution’.
Houla, il y a du Gouvernement ouvert dans l’air au Canada!
C'est incroyable! Le vent tournerait-il enfin? (tendre les bras au ciel)
Dans mon billet du 24 février dernier, j’ai mentionné que des fonctionnaires fédéraux s’étaient lassés que les décideurs branlent dans le manche, et avaient élaboré une politique pour faciliter l'accès des citoyens aux banques de données gouvernementales.
Nouvellement élue Premier ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark s'engage à être «le premier ministre le plus branché et réactif de l'histoire canadienne.»
«Comme première ministre, Christy Clark lancera son initiative de Gouvernement ouvert avec le défi d’impliquer les citoyens», peut-on lire sur le site Internet de Christy Clark.
Cela ne sera pas tellement difficile à briser comme record, puisque aucun premier ministre au Canada n’est vraiment branché…
Elle aurait pu promettre de devenir la toute première Premier ministre à implanter une gouvernance ouverte au Canada. Elle aurait pu se positionner en innovatrice extraordinaire et pionnière dans l’histoire canadienne. Les femmes leaders ne sont pas comme les hommes. Elles ne font pas un boucan lorsqu’elles posent des gestes fameux. D’autres auraient pu faire un vacarme sans pareil et tambouriner leurs exploits.
Nous n'en sommes pour le moment qu’à l’étape d’une promesse. (Alors retenons-nous de danser de joie. Mais avouons que c'est difficile de contenir l'euphorie et une profonde béatitude, quand on espère depuis si longtemps.) Toutefois, soulignons qu'il s’agit d’une première promesse de ce genre au Canada. On y est presque! Gouvernement ouvert, ah! on peut presque le palper...
Peut-être que d’autres provinces canadiennes se dépêcheront de s’intéresser au Gouvernement ouvert, maintenant qu’un Premier ministre s’est engagé dans cette voie?
Peut-être même que d’autres provinces canadiennes réfléchissent en ce moment à ce que signifie une gouvernance ouverte. Ce n’est qu’une question de mois avant qu’une (ou même plusieurs) province(s) canadienne(s) se transforme(nt) en Gouvernement ouvert.
Pour ce qui est du gouvernement fédéral, rajoutons d’autres mois supplémentaires à cet échéancier? À moins que les fonctionnaires fédéraux arrivent à éveiller les décideurs, et les convainquent qu’il est temps d’instaurer des changements.
Elle a un sourire radieux. Et des idées qui ont du panache. Plus de ceci svp, cela fait du bien!
Blogue de Lyne Robichaud
28 février 2011
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