Blogue de Lyne Robichaud

02 décembre 2008

La grande dame de l'art contemporain, Betty Goodwin, s'est éteinte

Betty Goodwin. Photo source

Lors de mes années consacrées à la pratique de l'art contemporain, j'admirais follement Betty Goodwin. Je suis souvent aller regarder longuement ses oeuvres au Musée d'art contemporain de Montréal.

Elle sera beaucoup regrettée. Elle laisse derrière elle une oeuvre monumentale, que beaucoup chériront.

Ce sont ses grands dessins sur des papiers transparents (qui ressemblent aux papiers utilisés par les architectes
- le vellum) et ses personnages translucides, qui m'ont impressionnée. J'adorais sa façon de dessiner, à moitié abstraite, les traits de fusain frottés sur le papier, mélangés à des couleurs de terre, presque rouillées, et la taille gigantesque de certaines de ses oeuvres.

«C'était une femme fragile, mais dont l'oeuvre a une telle force... Pour moi, au Québec, et même au Canada, elle n'a pas d'égal», a indiqué au Devoir Lise Bissonnette, la directrice de Bibliothèque et Archives nationales du Québec .


«La charge émotive» chez Goodwin explique son succès, selon René Blouin (son galeriste depuis de nombreuses années), autant auprès des grandes institutions que du public. «C'est une charge émotive, très oblique, soutient le galeriste. Dans Les Nageurs, on ne sait jamais si ce sont effectivement des nageurs ou des noyés. Elle était douée pour arriver à ce niveau d'abstraction, entre le formel et le narratif.»

Biennale de Montréal. Photo source.

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