Blogue de Lyne Robichaud

09 décembre 2008

Maintenir les communications à l'échelle du voisinage


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Voici les commentaires que j'ai publiés sur le blogue de Michel S.f. Vermeulen, à la suite de son billet intitulé "Des problèmes de télécommunications en temps de pandémie".

Des choses toutes simples, comme garder une liste imprimée sur du papier des numéros de téléphone (cellulaire) des membres de la parenté et des amis, devraient être répétées à de nombreuses reprises à la population.

De nombreux plans de lutte à une pandémie s'appuient encore sur l'hypothèse que ce sera "Business as usual".

Une fois qu'il est compris par les planificateurs et décideurs que cela ne pourrait pas être le cas, alors il devient possible de considérer l'hypothèse que les télécommunications et autres secteurs essentiels de la société puissent être gravement touchés.

Ensuite vient l'étape de reconsidérer les communications, et comment arriver à communiquer en absence d'électricité, d'Internet, etc. Encore faut-il que les États souhaitent communiquer avec la population. Il reste à voir si le "dialogue véritable" recommandé par l'OMS sera mis en oeuvre par les divers États. Naomi Klein avertit dans "The Shock Doctrine" que des populations pourraient être exploitées lors de crises majeures. Un manque d'information de communication peut conduire à une forme d'exploitation.

Les réflexions du blogueur Michael Coston, qui nous a souvent parlé de "communications dans le voisinage" sont à mon avis les plus avancées à ce sujet. C'est pourquoi l'empowerment des individus, l'organisation des communautés de voisinage s'avèreront vitales en temps de pandémie.

Je ne crois pas qu'il sera possible de savoir ce qui se passe un peu partout dans le monde. Nous serons dans le noir quant à l'évolution globale du virus pandémique. Nous n'avons aucune idée du réel nombre de victimes emportées par la grippe espagnole (pandémie de 1918). Pour la prochaine pandémie, ce sera un peu pareil. De nombreux États ne révéleront pas les vrais statistiques. Ils pourraient ne compter que le nombre de cas d'infection, et ne pas inclure les décès générés par la famine et autres conséquences d'une pandémie.

Travailler à trouver des solutions viables pour maintenir les communications à l'échelle d'un voisinage ou d'un quartier me semble réaliste.

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