Blogue de Lyne Robichaud
30 novembre 2010
‘Disruptive technology’ et gov2.0: Pouquoi cette connotation négative?
Cette semaine, Gov20Radio recevait Lovisa Williams, et je me faisais une joie de l’écouter parler. Lorsque le titre de l’émission a été annoncé, j’ai trouvé cela fort étrange: ‘Disruptive technology’. De quoi s’agissait-il?
Tout d’abord, attardons-nous sur des synonymes de ‘disruptive’: disorderly, distracting, disturbing, off-base, out-of-line, out-of-order, rowdy, troublemaking, troublesome, unsettling, upsetting. En français, ce mot se traduit par «perturbateur». Il s’agit d’un mot à connotation extrêmement négative.
Si vous étiez n’importe quel employé gouvernemental, et qu’on vous présentait cette expression de «technologie perturbatrice», quelle serait votre réaction initiale? Vous reculeriez sur votre chaise. Vous auriez peur. Vous seriez rébarbatif à tout ce qui se dirait à ce sujet par la suite, et il s’inscrirait dans votre esprit une attitude rebutante face à cette nouveauté. Quelle idée épouvantable d’appeler les médias sociaux et une façon de penser de cette manière!
Cela m’étonne que cette expression se retrouve dans le vocabulaire courant d’une équipe diplomatique aussi qualifiée et influente que celle du U.S. Department of State's Public Diplomacy and Public Affairs Bureau. Hier, j’ai parlé de leur approche (constructive) de communications adaptée aux contextes sociaux, qui s’avère une stratégie gagnante.
Ce n’est qu’une apparente question de mauvais vocabulaire, et non pas un sérieux problème de fond. Car Lovisa Williams a expliqué qu’au-delà des ‘tweeting diplomats’, ‘disruptive technology’ signifiait «tout ce qui perturbe la façon dont vous pensez et comment vous travaillez».
Renversons cela en positif, et on obtient: «Tout ce qui contribue à percevoir différemment, enlever les limitations et modifier la manière dont vous travaillez».
Madame Williams a donné en exemple la messagerie texte, les vidéos ainsi que les outils multimédia. «Repenser notre façon de concevoir le travail que nous faisons, les processus, ainsi que notre mission. Perturber la nature même de la façon dont les gens font ce travail.»
Cela va donc au-delà des médias sociaux. On entre dans une forme différente de pensée. La pensée iconoclaste. Il y aurait lieu de modifier cette expression, pour valoriser davantage les efforts du U.S. Department of State.
Car ce n’est pas très courant qu’un gouvernement intègre des éléments iconoclastes dans ses processus. Habituellement, c’est le contraire: tout est une procédure, et n’importe quelle action ou projet doit s’inscrire dans cette structure rigide.
Avec la volonté d’implanter une gouvernance 2.0, on dit adieu à l’ancienne forme verticale monolithique de gestion gouvernementale. Il faut couper le plancher sous nos pieds et réinventer la manière dont s’effectue le travail et les relations avec les gens.
Le neuroscientifique Gregory Berns, dans son livre Iconoclasts, explique en quoi consiste penser différemment. Il est possible d’entraîner son cerveau à entrevoir les choses différemment et cela a un effet libérateur sur la créativité.
«Les iconoclastes sont en mesure de faire des choses que les autres disent ne peut être faites, parce que les iconoclastes perçoivent les choses différemment des autres. Cette différence de perception joue un rôle crucial dans les premières étapes d'une idée. Cela influe sur la façon dont les iconoclastes gèrent leurs craintes, et cela se manifeste dans la façon dont ils présentent leurs idées aux masses de non-iconoclastes», indique Berns.
Comment les gens différents pensent et se comportent peut s’expliquer par la façon dont fonctionne les connections dans leur cerveau. Par conséquent, alors que la plupart d'entre nous pensent que les iconoclastes sont des gens qui sont différents des autres parce qu’ils disent que des choses différentes peuvent être accomplies, Gregory Berns est plus spécifique. Il dit que le cerveau de l'iconoclaste est différent - de trois manières différentes: la perception, la réaction à la peur, et L'INTELLIGENCE SOCIALE.
Par conséquent, une pensée iconoclaste dans un contexte de gouvernement 2.0 est un atout de taille.
À la question «Avez-vous une description de tâches d’un gestionnaire de communautés?», la réponse fut entièrement de style iconoclaste. «Non. Nous ne nous limitons pas à une description en particulier. Nous essayons de ne pas mettre trop de restrictions en ce qui a trait aux personnes qui devraient être responsables d’une communauté. Il pourrait même s’agir d’une équipe de personnes, mandatées pour gérer une communauté.»
Une réponse qui démontre qu’il existe une équipe iconoclaste implantée au sein du U.S. Department of State, car selon le Dr Gregory Berns, «peu de gens possèdent les trois traits (caractéristiques d’un iconoclaste), mais par la diversification, des équipes de travail peuvent arriver à atteindre toutes les facettes (de cette façon différente de penser)».
Chassez au plus vite cette très vilaine expression de ‘disruptive technology’ de votre vocabulaire!
29 novembre 2010
Approches de communications gov2.0 adaptées aux contextes sociaux
Dans un contexte international et diplomatique, afin d’instaurer une relation de confiance entre les populations et les autorités, des approches de communication adaptées aux contextes sociaux et culturels sont de mise.
J’en parlais dès octobre 2008 dans L’Ère du temps (voir mon billet «Le nouveau rapport de l’ONU recommande une planification multisectorielle») «Des approches de la communication à long terme en vue des modifications comportementales sont nécessaires, en particulier des approches adaptées aux contextes sociaux, économiques et culturels de la population» (indiquait David Nabarro, coordonnateur du système des Nations unies pour la grippe).
Nous avons entendu ce même discours onusien de la part d’une porte-parole de la e-diplomacie de Washingon. Le 28 novembre dernier, Gov20Radio recevait Lovisa Williams. Elle travaille au U.S. Department of State's Public Diplomacy and Public Affairs Bureau, à Washington.
Ce ministère effectue de la sensibilisation auprès du public américain à propos de la diplomatie, ce qui comprend des communications avec des auditoires internationaux, de la programmation culturelle, des subventions universitaires, des échanges éducatifs, des programmes de visiteurs internationaux, ainsi que des efforts déployés afin de confronter l’idéologie du terrorisme. Ce ministère participe notamment à l’élaboration de la politique étrangère des États-Unis.
À la question «Quelles sont les règles suscitant la participation citoyenne?», Lovisa Williams a parlé de l’importance d’avoir des contenus «bien emballés» (en anglais, 'packaging correctly'). «Nous collaborons avec une grande variété de différents types de communautés. Malheureusement, de nombreuses personnes ne se sentent pas impliquées. Peut-être est-ce dû au fait que le contenu ne leur est pas présenté correctement. Nous nous demandons constamment quels sont les éléments de contenu les plus intéressants à présenter, et nous recherchons la meilleure manière de transformer nos contenus en opportunités qui susciteraient la participation citoyenne», a-t-elle dit.
Il ne suffit pas pour un gouvernement 2.0 d’utiliser de manière efficace et avisée les outils de médias sociaux. Il faut en plus être en mesure de bien maîtriser les communications, démontrer de la souplesse et de l’adaptation aux divers contextes sociaux et culturels. Comme l’indiquait Lovisa Williams, ceci signifie concrètement qu’il ne faut pas se contenter de simplement mettre en ligne, par exemple, un rapport. Une panoplie de contenus doit être développée en lien avec un document, un projet, une stratégie, une politique gouvernementale. Ces contenus se déploient en plusieurs langues, ils se fractionnent, ils se modifient, ils s’adaptent aux cultures et aux communautés. Le U.S. Department of State produit et coordonne des produits et services audio-visuels aux États-Unis et à l’étranger. «De nombreuses communautés internationales apprécient les vidéos, alors que d’autres sont davantage réceptives lorsque les contenus sont développés en d’autres langues. Nous devons constamment composer avec un mélange de plusieurs langues», a précisé Lovisa Williams.
Comment faire pour sélectionner les choses qui fonctionnent vraiment? «Nous ne savons pas nécessairement encore ce que sera le résultat de nos expérimentations avec les médias sociaux. Le gouvernement américain doit continuer à explorer tous ces outils. Nous sommes cependant conscients que la structure générale (de notre travail) s’avère quelque chose que nous ne cernons pas encore véritablement pour le moment. Ce qui n’est pas évident!»
Ce n’est pas une tâche simple pour une administration gouvernementale d’implanter une gouvernance 2.0 et d’utiliser de manière efficace et avisée les médias sociaux.
Ce n’est pas non plus évident, une fois qu’un dialogue et qu’une collaboration citoyenne s’établissent, que l’augmentation du niveau de conscience collective se transposera en action efficace.
C’est le défi titanesque du projet de Global Citizenship dont a brièvement abordé Lovisa Williams dans la dernière partie de son interview à Gov20Radio. Je reviendrai là-dessus plus tard cette semaine.
Ces propos de Lovisa Williams m’ont rappelé les réflexions du Synopsis du Quatrième Rapport intérimaire mondial, un document qui date de deux ans, mais dont les idées demeurent encore d’actualité et pertinentes:
«Des études ont confirmé que la traduction de la prise de conscience et de la connaissance sous la forme d’une modification efficace du comportement reste un défi.» (Synopsis, paragraphe 18)
26 novembre 2010
Flirtation and love are back at Phoenix’s Nest (EAv)
Our society is going through a structural crisis in gender relations. See my blog post 'Eros Bendato et les médias sociaux'.
We live in a society where marriage is declining, divorce explodes, celibacy extends and monoparental families are increasing.
This week, a new discussion thread has been created at Phoenix's Nest: 'Active directory of couples and secret lovers on Empire Avenue'.
Phoenix’s Nest has always been an exploratory territory. I would like this community to explore it all, talk about these issues, think, analyse.
A) There is a need to revalue love-friendship, one that does not try to live continuously in a torrid untenable love over time, that accepts the highs and lows, and above all that does not seek a merger stifling of the individual that kills in the long run.
B) Women, like men, can have a ferocious sexual appetite. They have not become so because of feminism. Women only claim the fact that they can be the same as men. As a member of the community pointed it out earlier this week, society has not given the right to woman to have a sexual appetite. It has just been admitted that women have a sexual appetite, just like any human being.
C) There is this idea that if we invest everything in the love relationship, it somehow becomes the pinnacle of success. By doing so, we overload the boat. Hope is so great that at the slightest disappointment, we leave.
D) What matters most is not to love, but to love better. If someone wants to build something, intensity should not be the only thing involved, a pact should be establish with time.
What impact and role could social media have on the structural crisis of gender relations? Can social media help to love better?
A member of the community said this week: "The truth is I like the online company."
24 novembre 2010
Removing limitation leads somewhere (EAv)
I am not afraid of talking about collective consciousness: it is one of my main subjects in my blog L'Ère du temps. Consciousness exists, it is a physical state of being. A percentage of human beings are experiencing this physical state (but all can reach it), and it has nothing to do with 'religion'. However, it is associated to positive thoughts.
Removing the conditioning and limitations of the mind allows for an awakening of consciousness.
I am hoping that the removal of limitation in a social medial will lead to an awakening of collective intelligence.
Two days ago, an important change occured on Empire Avenue. See this post by Duleepa Wijayawardhana (e)DUPS, 'Freedom to expand'.
'As of today, these upgrades (which expanded the number of shares available) will happen automatically, without cost and infinitely.' [...] 'Empire Avenue is a great game which is also a social network tool for creating value-based relationships. [...] Putting artificial roadblocks towards the creation of those networks no longer seemed to be valid, useful, or fun.'
Today, I did something I had never felt the need before: I changed my name for Lyne 'Ty' Robichaud (Ty, for Ty Pennington) on Empire Avenue. Because Ty is always yelling into a megaphone. I want to yell louder than the current 'high degree of frustration' pointed out by John Moore (e)JOHNM.
I looked in the dictionary. The word 'frustration' means 'the condition of being frustrated'. 'Frustrated' means 'to cause feelings of discouragement'. To fight this condition, what would be required?
Someone wrote yesterday: 'No longer convinced that Empire Avenue is going anywhere'.
I cannot change the individuals.
But I can change my leadership (as Phoenix's Nest community-administrator). I can become an agent of change. I can try to persuade others to adopt a positive attitude. I can mobilise people around an idea or a vision. I can gather ambassadors of good will and encourage them to have fun together on Empire Avenue.
I can at least try to lessen the degree of discouragement.
'Leadership' defines an individual's ability to lead or lead other individuals or organizations in order to achieve certain goals. A leader is someone who can guide, influence and inspire.
A leader is different from a manager or a decision maker, which has capabilities for administration, without leading the group, organization or country to another stage of its development.
Competencies (or qualities) that are found in leaders include vision, strategy, persuasion, communication, trust and ethics.
'Fearless Leaders, you must focus on achieving goals. You must inspire those around you to achieve their goals,' wrote John Moore in 'Fearless Leaders….Are you out there?'
On Empire Avenue, do we have collective goals? Perhaps it is for this reason that some of us feel the site is not going 'anywhere'. A lack and/or definition of goals and vision? And a lack of collective consciousness?
Are the goals set by the Empire Avenue team clearly defined? Are these goals widely communicated/explained to users? Groups of users could also define sub-goals (for their communities) and try to achieve them.
21 novembre 2010
LETTER TO DUPS*: Level 6 of consciousness on EAv
Last month, there was a mass exodus of users on Empire Avenue. We ALL felt a deep loss of meaning. Spamming was an issue.
Does the Empire Avenue team listen to loud voices that rise from EAv users? Is this team capable of adjusting it's action plan? I'm wondering...
This week, Empire Avenue launched a new messaging device, introducing mass communications (to shareholders).
A month ago, I asked Empire Avenue for mass communication tools, but geared towards facilitating community networking. I personally don't care about any 'Buy me' message. Everyone wants that on Empire Avenue! What is the point of mass communicating this? Or 'Have a good week-end' message. Well thanks. But I don't have time to read this on a daily basis. Receiving dozens of this kind of messages weekly: in a very short period of time, you end up being annoyed. (My opinion) The new mass communication device reinforces the exodus' message coming from EAv users that left last month. (My prediction) It is the best way to lose more players.
Empire Avenue is not just a game. It is also a powerful networking tool. People are not all alike. Society is composed of a variety of people. Diversity. Some people eventually get tired of the superficial. Quest for meaning in life: it also exists on Empire Avenue.
What could develop individual empowerment and strengthen links? What would add challenge to players?
What happens once a player reaches the top? Women who get there, I noticed they get bored after a month! Maybe that is because women don't think like men. How many women are there in the Empire Avenue team? Women see things differently. It's a proven reality. So this probably affects how women play the game and their perception of Empire Avenue.
'I think my disappointment comes from the slow realization that the way it works right now is to continually upgrade... which means continually spending actual money', Allie Wojtaszek told me.
Human beings can experience seven different levels of consciousness. Wall Street gaming (on Empire Avenue) corresponds to a Level 2 of consciousness.
Level 2 (the reactive mode) >>> Your achievement in life is based on success, power, authority, prestige and other rewards of the ego. This is the mode that creates our identity. Beyond mere survival, everyone seeks to meet the needs of the I, me and mine. You want to succeed and you realize yourself by competing with others.
Most big Empire Avenue eavers are creators, which corresponds to a Level 5 of consciousness.
Level 5 (the creative mode) >>> Your achievement in life is based on inspiration, the development of artistic or scientific creativity, and passion of discovery. You keep inventing new goals, new concepts, and to discover new facts. This creativity seems to spring from nowhere - the unknown simply generates new thoughts. It is the inspiration. You are amazed by the beauty and complexity of life.
Top eavers are creators. Click on the following links to read their biography. Allie Wojtaszek @allie (e)ALLIE; Chris Latko @clatko (e)CLATKO; Adriel Hampton @adrielhampton (e)ADRIEL; Lance Taylor @lancetay (e)RANGER; Lyne Robichaud @Lyne_Robichaud (e)PAPIER. William Pitcher (e)RZR is a talented photographer.
Yesterday, Cindy Smith @reigny (e)REIGN posted this article on Facebook about 'Survival of the kindest' (Level 6 of consciousness)
'In a wide range of studies, social scientists are amassing a growing body of evidence to show we are evolving to become more compassionate and collaborative in our quest to survive and thrive.' Science is moving closer to spirituality. Scientists now say that 'empathy is in our genes'.
Level 6 (the visionary mode) >>> Your achievement in life is based on compassion, dedication to others and the universal love.
'Studies show that bonding and making social connections can make for a healthier, more meaningful life.'
The Empire Avenue team should be aware of this reality, and incorporate it in its developing plan. It's OK to continue to improve a Level 2 of consciousness. But there should also be brainstorms and actions geared towards development of a Level 6 of consciousness on Empire Avenue. Because human beings from all over the world are networking via Empire Avenue. And because were are not all standing at Level 2.
Ex-Top People Shares (No.1) on Empire Avenue left a month ago to focus on fundraising. Allie Wojtaszek @allie (e)ALLIE volunteers for fundraising. Chris Latko @clatko (e)CLATKO has more than 240,000 Twitter followers. That's a Level 6 of consciousness! More Level 6: Adriel Hampton @adrielhampton (e)ADRIEL disseminates gov2.0 information worldwide with @Gov20Radio and his sophisticated systems of multiple digital identities. William Pitcher (e)RZR is a pro in fundraising campaigns. And whenever I open my mouth, I keep talking about empowerment, collective intelligence and collective consciousness.
Follow global trends! Gov2.0 now has a Global Citizenship track.
A Level 6 of consciousness means: SOLIDARITY, ONENESS, SAMENESS, UNIFICATION, FRIENDSHIP, LOVE, KINDNESS, TEAMWORK. DEEPER LINKS. MEANINGFUL NETWORKING. FUNDRAISING. FINDING GLOBAL SOLUTIONS TO PROBLEMS.
* Dups is the kickname for Duleepa Wijayawardhana, CEO of Empire Avenue and social media expert
18 novembre 2010
Bios for Men & Women Calendar 2011 Phoenix's Nest EAv
Men Calendar 2011
ADRIEL HAMPTON (e)ADRIEL
JORDAN HODGES (e)JORDNH
JITESH PANCHAL (e)UNS33N
BRANDON BURKE (e)BLIND
ALAN SILBERBERG (e)SILGOV
LANCE TAYLOR (e)RANGER
YASHVIR DALAYA (e)YASH
TIM CONRAD (e)TIMCON
CHRIS LATKO (e)CLATKO
BRIAN SMITH (e)COMEDY
STEVE JAESCHKE (e)DRAG0N
GREG SCRATCHLEY (e)ITCH
TOM EDWARDS (e)MRWORK
MARC ROGERS (e)CJUNKY
Women Calendar 2011
ALLIE WOJTASZEK (e)ALLIE
FEE EASTON (e)BOOT
VICTORIA LEE (e)VIXLEE
LYNE ROBICHAUD (e)PAPIER
VÉRONICK RAYMOND (e)VEROX
LEILA DAOUD, Dynamite PR (e)DYNPR
THERESA ROMERO (e)XOXO
JUDY KIND (e)MICRA
CRYSTAL MILLS (e)CRMD
BECKY @SOCALIGIRL123 (e)EDC10
DOMINIQUE RICHARD (e)ARTS
ADRIEL HAMPTON (e)ADRIEL
JORDAN HODGES (e)JORDNH
JITESH PANCHAL (e)UNS33N
BRANDON BURKE (e)BLIND
ALAN SILBERBERG (e)SILGOV
LANCE TAYLOR (e)RANGER
YASHVIR DALAYA (e)YASH
TIM CONRAD (e)TIMCON
CHRIS LATKO (e)CLATKO
BRIAN SMITH (e)COMEDY
STEVE JAESCHKE (e)DRAG0N
GREG SCRATCHLEY (e)ITCH
TOM EDWARDS (e)MRWORK
MARC ROGERS (e)CJUNKY
Women Calendar 2011
ALLIE WOJTASZEK (e)ALLIE
FEE EASTON (e)BOOT
VICTORIA LEE (e)VIXLEE
LYNE ROBICHAUD (e)PAPIER
VÉRONICK RAYMOND (e)VEROX
LEILA DAOUD, Dynamite PR (e)DYNPR
THERESA ROMERO (e)XOXO
JUDY KIND (e)MICRA
CRYSTAL MILLS (e)CRMD
BECKY @SOCALIGIRL123 (e)EDC10
DOMINIQUE RICHARD (e)ARTS
17 novembre 2010
Créer un dialogue durable: une communauté axée sur l'innovation
Créer une communauté n'est pas une sinécure. Maintenir l'intérêt des gens autour d'une idée et nouer des liens très solides, cela exige que plusieurs éléments soient présents. J'en sais quelque chose: je gère Phoenix's Nest, la seconde communauté la plus populaire de Empire Avenue.
Geordie Adams était invité cette semaine à Gov20Radio pour parler de marketing de l'innovation en lien avec le secteur public. Voir mon billet à ce sujet: «Une occasion ratée d'apprivoiser le gov2.0?»
Son discours à propos des communautés était des plus inspirants. Il a expliqué comment Publivate accompagne ses clients lors de campagnes internes de marketing de l'innovation. Cela conduit parfois à inviter mensuellement des participants à des ateliers d'innovation, dans le but de créer une communauté axée sur l'innovation.
«Comment créez-vous ces communautés?», s'est-il demandé. «Essayer de rassembler les gens de telle sorte que chacun soit satisfait de sa présence au sein d'une communauté s'avère une tâche difficile, en particulier dans le secteur public.» Geordie Adams a souligné que les communautés ne sont pas vraiment exploitées par la sphère publique (canadienne) en ce moment.
D'après lui, il faudrait progresser au-delà des considérations habituelles du milieu professionnel. Geordie Adams a cité en exemple Daniel Pink, l'auteur de Drive, The Surprising Truth about What Motivates Us. Daniel Pink n'est pas de ceux qui pensent que le meilleur moyen d’améliorer les performances des cadres consisterait uniquement à accroître leurs bonus. Des emplois créatifs exigent d'autres formes de motivation.
«Dans nos économies, au 21ème siècle, les emplois qui comptent sont ceux qui font appel à nos capacités créatives et conceptuelles, martèle Daniel Pink. Ils demandent de résoudre des problèmes en apportant des propositions surprenantes et non conventionnelles. Les approches classiques, en vigueur dans tant d’entreprises, basées sur des incitants principalement financiers, ces approches ne marchent pas!», poursuit Pink. Écoutez sa présentation à TED Talk à propos de la motivation.
Il y existerait un gouffre entre ce que la science a découvert au sujet de la motivation et ce qu'en pensent actuellement les entreprises (ainsi que les organisations gouvernementales). Daniel Pink propose trois éléments motivateurs: une véritable autonomie, la maîtrise, et le but.
L'autonomie est notre désir de diriger nos propres vies. La maîtrise consiste en notre désir de nous améliorer dans quelque chose qui compte. Le but est de notre désir de nous relier à quelque chose de plus grand que nous-mêmes. Tous sont les éléments constituent une approche plus efficace et plus humaine à la motivation, selon Daniel Pink. (J'ouvre ici une parenthèse: dans ma définition d'un gouvernement 2.0, j'ai indiqué «Vous vous sentez ainsi plus connectés à l'humanité, et soudainement, vous comprenez que votre place dans le monde, c'est faire quelque chose de plus pour générer davantage d'humanité.»)
Les communautés axées sur l'innovation, Geordie Adams de Publivate appelle cela «un dialogue durable». Trouver des idées, rester en contact avec les idées, s'assurer que les membres de la communauté sont alignés à ces idées: cela permet d'amener les gens à aller de l'avant. Entendre dire «Comptez sur moi pour ce genre de choses», voilà ce qu'il faudrait arriver à susciter. «Relier les points entre eux, voir comment les gens peuvent se venir mutuellement en aide. Nous misons de plus en plus sur cela», espère Geordie Adams.
Il semble donc se développer graduellement une culture de participation et de collaboration axée sur l'innovation au sein du secteur public canadien. Une fois que cet esprit sera inculqué et répandu à l'échelle gouvernementale, il deviendra sans doute possible de l'étendre aux citoyens, qui pourront être considérés en tant que co-créateurs innovants. Nous pourrons alors commencer à parler d'un gouvernement 2.0. Le travail acharné de professionnels tels que Geordie Adams est important. Ils besognent dans les coulisses canadiennes. Ils préparent le terrain. Ils construisent des fondations et permettent qu'une nouvelle gouvernance soit implantée un jour.
16 novembre 2010
Une occasion ratée d'apprivoiser le gov2.0?
Le 14 novembre dernier, Gov20Radio recevait Geordie Adams de Publivate. Premièrement, je tiens à souligner qu'il s'agit d'une entreprise canadienne. En second lieu, Publivate se spécialise dans le marketing de l'innovation(*) pour le secteur public (en anglais, Innovation marketing). En page d'accueil de leur site Internet, on peut lire 'Harness their collective intelligence through the use of social media tools'. «Exploiter leur intelligence collective grâce à l'utilisation d'outils de médias sociaux.».
Le marketing de l'innovation propose un cadre interdisciplinaire, afin de transposer une l'idée à l'élaboration d'un nouveau produit, service, processus ou marché. Ce type de marketing s'appuie sur des mesures et des outils, qui amplifient de manière considérable le taux d'innovation.
Les principales étapes du marketing de l'innovation sont: la prise de conscience d'une problématique; la génération d'idées; l'évaluation des possibilités d'idées sélectionnées; la stratégie, y compris la recherche et les coûts estimés de développement, ainsi que les échéanciers; le développement coopératif, qui permet de concrétiser les idées; l'introduction dans un marché ou une production; la durée, lorsque les produits produisent des avantages; et enfin une phase de revitalisation, lorsque des produits ou des processus nécessitent d'être mis à jour.
Plusieurs éléments ont été abordés par Geordie Adams: la clientèle, les défis, l'engagement de la communauté, et le style de leadership favorisant l'innovation. «Nous fournissons à nos clients un projet clé en main, conçu sur mesure pour eux, afin qu'ils puissent confortablement le mettre en œuvre».
Mais le changement organisationnel requiert presque toujours un appui de la haute direction. «La technologie impose un changement. Il est évident que vous vous heurterez à un mur si vous n'impliquez pas d'abord la haute direction», a indiqué Geordie Adams.
Cela est l'évidence même! L'évolution de la haute direction est nécessaire pour amener une organisation ou une entreprise à changer de cap. Pourquoi est-ce que ce concept simple semble échapper à ceux qui se trouvent en haut de l'échelle du pouvoir au pays? «Nous avons frappé à la porte (des élus canadiens), nous leur avons présenté une opportunité d'innovation sans risque. Les élus voient à travers du prisme des votes exprimés au scrutin. Nous avons mis cette clientèle en dormance pour le moment.»
Voilà une façon très polie de dire que les élus canadiens n'ont embrassé le changement qui leur a été proposé. Une occasion ratée d'apprivoiser le gouvernement 2.0?
(*) Je ne suis pas certaine qu'il s'agisse de la bonne traduction du terme 'innovation marketing'.
15 novembre 2010
Globalcitizen: contrer l'ère du vide
Il y a deux mois et demi, j'ai recommencé à rêver au gouvernement 2.0. Auparavant, j'avais enfoui cette idée dans le coin le plus éloigné de mon esprit, car la seule vue de mes amis advocates américains évoluant dans cette sphère me faisait monter les larmes aux yeux. Je ne suis pas la seule canadienne à s'être sentie accablée par le peu de gouvernement 2.0 au pays. Hier, @interchangepa (situé à Ottawa) m'a dit sur Twitter: 'I despair about the lack of vision in our federal capital versus the potential of #opengov #gov20'. «Je désespère au sujet de»... a-t-il indiqué.
«Pour accomplir de grandes choses, nous devons non seulement agir, mais aussi rêver, non seulement planifier, mais aussi croire.» (Anatole France)
J'ai marché par-dessus le désespoir lorsque je suis allée rencontrer plusieurs advocates du gouvernement 2.0 réunis à Edmonton (en Alberta) pour participer à l'événement Beyond 2010. Ces gens m'ont inspirée, et leurs actions sont synonymes d'espérance.
J'ai choisi d'écarter délibérément la liste monumentale des obstacles qui retardent l'implantation d'un gouvernement 2.0 au gouvernement fédéral canadien et dans chacune des administrations provinciales. Je me concentre sur les petits pas, une journée à la fois. Chaque jour, je découvre des gens extraordinaires, qui font des pieds et des mains, qui marchent vers un même objectif: améliorer la gouvernance, gagner en transparence, susciter la collaboration citoyenne.
Hier soir, Lovisa A. Williams @lovisatalk a dévoilé un projet de citoyenneté mondiale (Global citizenship). 'Governments must begin to recognize that their citizens have strong ties outside of their respective national boundaries.' Ces liens permettront de refaçonnent la démocratie à travers le monde. Ceux qui sont plus avancés serviront de modèle aux citoyens qui n'ont pas encore goûté au principe de la collaboration et du partage/respect des idées.
Sachant qu'il existe désormais des initiatives telles que celle-ci, les gens qui habitent dans des États où le gouvernement 2.0 n'est pas encore une réalité accèdent à une lueur d'espoir. Face au vide, ils pourront combler le gouffre en se ralliant à un idéal international.
Les démocraties contemporaines, marquées par le dépérissement des grands projets collectifs, seraient entrées dans l'Ère du vide (d'après le philosophe Gilles Lipovetsky). Notre époque est hédoniste et désabusée, nous sommes individualistes sans être vraiment égoïstes. Notre société est celle de l'insouciance, mais aussi fortement éthique et humaniste.
Globalcitizen est un projet extraordinaire, qui pousse la responsabilisation citoyenne à l'échelle planétaire. En étendant le système de gestion publique de gouvernement 2.0 à des millions de citoyens au-delà des frontières nationales, ainsi qu'à un plus grand nombre d'États, cela aura pour effet d'augmenter le niveau de conscience collective. Si nous arrivons collectivement à atteindre cet objectif, j'ai bon espoir qu'un jour, l'Humanité réussira à solutionner de grandes problématiques mondiales.
12 novembre 2010
Y a-t-il des emplois de gov2.0 au Québec?
Fortune a publié un article signé par John F. Moore intitulé 'Creating jobs for the people through Open government', à propos de la création d'emploi en lien avec le gouvernement 2.0 en Californie, notamment suite au concours 'Apps for California'. Bienheureux sont les Californiens! Les cinq lauréats de ce concours ont généré de la création d'emploi.
En septembre dernier, la ville de San Francisco s'est classée première au palmarès des 50 villes américaines les plus branchées sur les médias sociaux d'après un rapport de NetProspex. [traduction] «La Californie et le Texas ont été les seuls États à obtenir plusieurs villes dans le top 15 du NPSI. La Californie est représentée par San Francisco (#1), San José (#2), Los Angeles (#9) et San Diego (#15), tandis que deux villes du Texas se sont classées», souligne NetProspex.
Le gouvernement 2.0 fait son chemin aux États-Unis et quelques autres pays à travers le monde. Des gens y travaillent: des gestionnaires, analystes, communicateurs, programmeurs, éditeurs, animateurs de médias sociaux, recherchistes, etc. «Hired» en raison de compétences en lien avec le gouvernement 2.0, c'est possible, ce n'est pas une utopie, on l'entend aux États-Unis, et ailleurs dans le monde.
Combien d'années de retard accuse le Québec? L'État n'a pas encore adopté un virage de gouvernement 2.0. La province n'a pas encore adopté de plan numérique. À l'exception d'un projet de Tourisme Québec pour le partage d'expériences touristiques avec des citoyens, il ne semble pas y avoir eu d'investissement considérable dans une collaboration gouvernement/citoyen de la part du gouvernement du Québec. Le partage d'expériences touristiques n'a rien à voir avec le partage de l'analyse des idées et des projets, l'orientation de programmes gouvernementaux, l'allocation des dépenses d'un budget gouvernemental, et tout ce qui constitue le processus d'une gouvernance. En fait, le partage d'expériences touristiques avec des citoyens, ce n'est pas tellement compromettant pour un gouvernement.
Yves Therrien dans Le Soleil («Les TI modifieront l'exercice de la démocratie») indiquait le 10 novembre dernier que «des coopératives, comme le Mouvement Desjardins, des syndicats ou d'autres organisations se mettront à l'ère moderne de l'exercice démocratique avant que le monde de la politique embarque dans le mouvement.» Le gouvernement 2.0 au Québec, ce n'est apparemment pas pour demain...
Essayons d'énumérer les emplois en lien avec le gouvernement 2.0 créés au Québec. Au gouvernement du Québec? Euh... force est d'admettre que cela doit tourner autour de zéro.
À la Ville de Montréal? Euh... il doit bien y avoir au moins une personne! Car la Ville s'est apparemment récemment jointe à la (mystérieuse) coalition G4 des villes ouvertes canadiennes. C'est ce qu'a annoncé fièrement Chris Moore devant les participants du colloque Beyond 2010 en octobre dernier. Cependant, aucun représentant de la Ville de Montréal n'était sur place pour officialiser cette annonce. Aucun communiqué de presse n'a été émis du cabinet du maire de la Ville de Edmonton pour consolider l'annonce faite à Beyond 2010. Aucun communiqué de presse n'a été émis à cet effet par la Ville de Montréal. Aucun 'webcast'/preuve d'enregistrement vidéo ne doit exister de cette annonce, car l'information a été diffusée lors d'une période de question: cela ne faisait pas partie du programme officiel du colloque. Aucun responsable de dossier de Montréal n'a encore été annoncé publiquement. Aucun plan de développement ni échéancier de travail n'a été diffusé. Entre la volonté de vouloir faire partie d'un groupe canadien de villes ouvertes, et la réalité de devenir un gouvernement ouvert, par le biais d'une planification stratégique et la réalisation de nombreux projets, il existe tout un univers.
Le groupe Montréal ouvert est une une initiative populaire lancée par quatre citoyens (Jonathan Brun, Jean-Noé Landry, Michael Lenczner et Sébastien Pierre - source Lien multimédia) qui a pour but de promouvoir l'accès ouvert aux données civiques de la région de Montréal.
Il existe peut-être des emplois au Québec découlant du gouvernement 2.0. Si c'est le cas, ils sont bien cachés...
La conclusion de l'article de John F. Moore est censée servir d'encouragement aux leaders gouvernementaux et à les pousser à agir. Mais dans un contexte québécois, cette conclusion pourrait donner le vertige aux citoyens qui se dévouent pour l'avancement du gouvernement 2.0 dans la province. [traduction] «Nous ne pouvons compter indéfiniment sur la passion et l'intérêt (des employés du gouvernement). En fin de compte, les hommes politiques doivent mettre l'accent sur la garantie de poursuivre ces efforts et leur épanouissement, de sorte que le public puisse profiter des avantages. Sinon, celles et ceux qui travaillent "pour le peuple" pourront simplement choisir, ou être forcés, de faire autre chose.»
Cette semaine, Charles Hébert m'a demandé sur Twitter «Pour quel ministère travaillez-vous?» J'ai balbutié/marmonné avec embarras et regret, «Euh... je ne travaille pour aucun ministère». J'aimerais bien, pourtant! Tout demeure à construire. Malheureusement, la volonté politique pour faire du Québec un gouvernement 2.0 n'existe pas (encore).
10 novembre 2010
Les politiciens s'humanisent grâce aux médias sociaux (Adriel Hampton)
«Les médias sociaux humanisent notre capacité à reconnecter la démocratie», a indiqué Adriel Hampton, conférencier invité à Gravity Summit le 8 novembre 2010 (Brandman University, Chapman’s OC Campus, Orange County, California) à propos des médias sociaux et du gouvernement. Voir la présentation de Adriel Hampton sur son blogue WiredtoShare.
Dans un monde marqué par la méfiance et la suspicion envers le gouvernement, humaniser un politicien s'avère un excellent moyen de gagner la confiance des citoyens. On pourrait parler d’une bonne première impression, d’une certaine manière. Cela permet de réintégrer l’humain dans le rapport gouvernement/citoyen. Basé sur un échange One-to-One (avec une tendance naissante au One-to-Few), l’internaute n’est donc pas face à un «nom de marque» débitant de l’information, mais face à de réelles personnes travaillant pour le gouvernement, que l’on peut identifier dans le plus souvent des cas (nom, prénom, ministère, agence, etc.).
«C’est l’ère de la participation du consommateur. Le vieux modèle était Informer, persuader et rappeler. Le nouveau modèle est celui de Démontrer, impliquer et participer». (Mich Mathews, à la tête de Marketing Microsoft)
Adriel a cité plusieurs CIO et CEO en exemple. Notons celui du Canadien Chris Moore, CIO de la Ville de Edmonton, mentionné pour son excellente utilisation de Twitter pour s'engager avec les gens. Il a également évoqué le récent colloque Beyond 2010 s'étant déroulé simultanément à Edmonton et Birmingham (au Royaume-Uni).
Lors de cette conférence, Adriel Hampton a dressé une longue liste de projets pouvant être réalisés en lien avec les médias sociaux - par exemple, des outils permettant de poser des questions au conseil municipal, d'autres suscitant la participation au processus budgétaire, ou encore la ludification - qui peuvent réellement générer de l'empowerment des gens. Il a démontré qu'il existe de nombreuses possibilités de solutions de «co-création» entre les citoyens et un gouvernement.
«Cela devrait être plaisant d'être un citoyen», a souligné Adriel Hampton. Impliquez les gens au début du processus. Générez davantage d'auto-détermination. Pensez «Gouvernance!», a-t-il conclu avec enthousiasme.
09 novembre 2010
L’importance des communications dans un contexte gov2.0
Le spécialiste en technologies, Brooks Bennett était invité à Gov20Radio (fondée par Adriel Hampton) ce dimanche (7 novembre 2010) pour discuter des meilleures pratiques de sensibilisation en lien avec les médias sociaux pour les gouvernements locaux, notamment les sites de téléphonie mobile et Flickr. Écoutez cette émission.
Brooks Bennett s’est attardé sur l’importance de l’équipe des communications dans un contexte de gouvernement 2.0. Je vous présente cinq éléments qu'il a abordés, qui constituent la clé de sont succès.
Passion et travail sont les éléments de base de la majorité des histoires à succès. Il a commencé par comparer sa municipalité à une entreprise familiale. Le père de Brooks Bennett était apparemment très impliqué dans la politique municipale. Brooks a expliqué qu’il avait baigné dans ce milieu de gouvernement local depuis sa tendre enfance. Il a choisi de suivre les traces de son père et aujourd’hui, il se passionne pour son travail à la municipalité de Round Rock, au Texas (États-Unis). Cela transparaît dans tout ce qu’il fait.
Assurez une cohérence à vos communications. «Tout passe par notre équipe de communication. Nos vidéos sont diffusés sur notre site, mais également sur Facebook, etc.» Brooks Bennett a également indiqué que les citoyens respectent le fait qu'il y ait de l'écoute. Davantage de respect conduit à davantage de participation, de collaboration, et par le fait même d’empowerment des citoyens.
Développez des outils de mesure qui reflètent la participation citoyenne. J’ai rédigé un billet à ce sujet. Voir «Rendre justice à la puissance transformatrice des conversations gov2.0» «Lorsque des citoyens disent des choses positives à votre sujet, faites passer ce message aux paliers supérieurs», a indiqué Brooks Bennett.
Entourez-vous de gens créatifs et sollicitez leurs idées et participation. Books Bennett rencontre régulièrement tous les vendredis un groupe de travail local pour des séances de remue-méninges. Ce groupe est constitué de gens inventifs: blogueurs, développeurs indépendants de sites Internet, etc. Steve Ressler a publié un billet dans Govloop à propos des rencontres hebdomadaires de Brooks Bennett.
Demeurez à l’affut des nouvelles technologies et efforcez-vous de les intégrer. Les citoyens utilisent de plus en plus les sites de téléphonie mobile pour communiquer avec le gouvernement. «Nous désirons augmenter la transparence. Nous avons à cœur l'accroissement de la participation citoyenne», a dit Brooks Bennett. Il a mentionné les possibilités des «Augmented reality apps», une technologie qui fait découvrir un tout nouveau monde. Il a parlé de la géo-localisation des contacts de médias sociaux. Par le biais de la technologie de réalité augmentée, les gouvernements peuvent mieux suivre les citoyens. [Par exemple, TwittAround propose de positionner vos contacts Twitter en temps réel et de les afficher sur les images que vous filmez. A priori, ce n’est pas incroyablement utile, mais cela permet tout de même d’ajouter un peu réel dans l’univers virtuel.] La réalité augmentée est l'avenir, mais grâce à ces applications, vous pouvez découvrir l'avenir dès aujourd'hui.
Les médias sociaux sont peu onéreux: exploitez-les! «Pour 100$ environ, nous avons obtenu près de 1200 photos de qualité profesionnelle! Flickr est peu dispendieux», s’est exclamé Brooks Bennett. 134 photographes ont soumis des photographies à Round Rock, dans un groupe créé par la municipalité dans Flickr. Ces utilisateurs ont autorisé la Ville à se servir de leurs photographies à des fins de marketing et communications. Brooks Bennett a indiqué que les groupes Flickr fonctionnent bien pour les administrations gouvernementales qui les utilisent.
08 novembre 2010
Rendre justice à la puissance transformatrice des conversations gov2.0
Une gouvernance 2.0 implique que des conversations bidirectionnelles se déroulent à travers les médias sociaux entre des citoyens et un gouvernement. Puisqu'il s'agit de conversations, les mots et les idées s'avèrent importants, beaucoup plus que les chiffres. «Appliquer les paramètres traditionnels de mesure en ligne ne rend pas justice à la puissance transformatrice des conversations dans les médias sociaux», a fait remarquer hier @interchangepa en lien avec une interview de Brooks Bennett à Gov20Radio.
Brooks Bennett, de Round Rock (Texas, États-Unis) a parlé entre autres de la mesure, la collecte et l’analyse de données d’usages et des comportements des internautes au sein des médias sociaux.
La mesure d'une force ou d'une présence repose sur des outils, des indicateurs-clés et des méthodes d’analyse. Les pratiques de social media analytics sont assez proches de celles employées pour les web analytics mais habituellement moins focalisées sur les chiffres.
Bien que les mesures de visibilité telles que l’achalandage, le nombre de partisans sur les réseaux sociaux (fans, followers, etc.) et le nombre de mentions et de commentaires soient importants, ils ne reflètent ni la qualité des conversations ni le niveau d'empowerment de la participation citoyenne.
«Nous surveillons les médias sociaux, afin d'être en mesure de répondre rapidement. Nous effectuons beaucoup d'écoute. Ce qu'il y a de merveilleux avec Internet, c'est que vous pouvez tout mesurer et analyser. Mais lorsque des citoyens disent des choses positives à votre sujet, faites passer ce message aux paliers supérieurs», a souligné Brooks Bennett.
Cependant, revoir manuellement chaque commentaire affiché est un lourd processus. Et il pourrait arriver que les commentaires des citoyens se perdent dans les méandres d'une administration.
Comment les gouvernements peuvent-ils faire preuve de plus de sagesse dans leur processus décisionnel? Le rôle de l’exploration et de l’analyse des données dans l’amélioration du processus décisionnel et de l’établissement des politiques s'avère déterminant dans un contexte de gouvernement 2.0.
Les acteurs gouvernementaux se rendent comptent qu'ils doivent développer les compétences analytiques. Puisque l'ouverture des données publiques et les conversations bidirectionnelles transforment véritablement la manière dont un gouvernement fonctionne, l’analyse et l'intégration des données devra être alors devenir une compétence essentielle de la plupart des organismes.
Une voix nouvelle s'est élevée (Chris Moore)
Hier (dimanche 7 novembre), une voix nouvelle s'est fait entendre sur Twitter: celle de Chris Moore. Il a indiqué à la Twittersphère (également sur LinkedIn et Facebook) qu'il se préparait pour une présentation à Manille, et qu'il partageait ses 10 impératifs de médias sociaux à utiliser dans un univers non-gov2.0.
Cette voix nouvelle, ce n'est peut-être qu'un hasard. Ou était-ce une tactique stratégique? Vous devriez être invité aux Philippines plus souvent, M. Moore: cela vous fait du bien!
Il y a quelque temps, j'ai mentionné que j'aimerais que les gens qui composent le G4/5 au Canada parlent d'une seule voix, qu'ils se rallient sous une seule bannière et qu'ils soient plus visibles. (Voir mon billet 'Post-Beyond2010: Promouvoir et développer le G4') Parce que franchement, 4 municipalités ouvertes sur plus de 5000 villes canadiennes, vous conviendrez que cela demeure une goutte d'eau dans un océan. Alors, pour que la bonne nouvelle à propos du gouvernement 2.0 se propage à travers le pays, et que l'effet fasse domino, il faudrait prendre un énorme porte-voix, tisser des liens très serrés entre les joueurs, parler haut et fort, et répéter. Répéter sans arrêt le même message, sous toutes les formes inimaginables.
On n'est pas encore rendus là... MAIS, il y a une lueur d'espoir. Ce qu'il y a de nouveau, c'est le discours inspirant que s'est mis à tweeter hier le CIO de la Ville de Edmonton. Je ne l'avais encore jamais entendu s'exprimer de cette manière. Ce fut apprécié, car plusieurs personnes se sont empressées de retweeter ses contenus.
Alors MERCI Chris Moore pour cette soudaine inspiration. Continuez dans ce sens! Davantage d'interaction publique entre vous et les autres chefs de file du G4/5 serait souhaitable. Par exemple, qu'il se crée une dynamique d'échange de contenus et de conversations entre vous et Shari Wallace, Dave Wallace, et Guy Michaud. Quant au Montréalais chargé du dossier de gov2.0, personne n'en a encore vraiment entendu parler. Que cette personne soit présentée sous les feux de la rampe! J'aurais souhaité un beau communiqué de presse en bonnes et dues formes émanant du cabinet du maire de la Ville de Edmonton, après l'annonce de Chris Moore à Beyond 2010 concernant l'annexion de Montréal à la (toute aussi mystérieuse) coalition du G4. Accompagné d'un communiqué de presse simultané émanant du cabinet du maire de la Ville de Montréal. Plein de beaux sourires, saupoudrés d'étoiles d'espoir pour l'avenir du gouvernement 2.0 au pays. Ça prendrait beaucoup plus de colle entre les joueurs, davantage de fanfare, un blitz organisé et concerté de communications.
Après mon saut à Edmonton pour assister à Beyond 2010, je me suis posée des questions, je me suis demandée si l'apparente timidité du G4 était souhaitée, étant donné l'absence de délégation des paliers gouvernementaux supérieurs (provincial et fédéral). Habituellement, pour un événement de cette nature, on retrouve la photo du premier ministre de la province, ainsi que celle du premier ministre du pays, en première page du programme. On a droit à de beaux discours d'inauguration de la bouche des chefs d'État, ou au moins de la part d'un de leurs représentants.
C'est vraiment navrant, il n'y a rien eu de tel à Beyond 2010. Que se passerait-il si les villes ouvertes canadiennes se mettaient davantage en valeur? Quelles seraient les meilleures stratégies de communication, qui permettraient de briser la peur et les obstacles?
La visibilité des villes ouvertes au Canada, ce n'est pas encore tout à fait au point pour le moment, mais je souligne ces efforts déployés hier. Voilà ce qu'a indiqué Chris Moore sur Twitter (ma traduction):
1) N'ayez pas peur - Vous ne pouvez plus contrôler le message;
2) Immergez-vous dans les médias sociaux - Twitter / Facebook / Foursquare / Empire Avenue / Flickr;
3) Il s'agit d'une communauté, alors soyez constructif - apportez une précieuse contribution, créez des liens pour des personnes;
4) Introduisez intentionnellement cela dans votre entreprise (processus et réseau);
5) Soyez cohérent avec votre identité numérique - soyez en ligne qui vous être en personne;
6) Appuyez le but et l'intention des messages-clés de votre organisation;
7) Demeurez à l'écoute de ce qui se dit sur Internet à votre sujet, au sujet de votre organisation, ses plans et ses programmes - le gouvernement est désormais plus que jamais une conversation bidirectionnelle;
8) Communiquez, communiquez, communiquez - Racontez l'histoire de ce que vous faites en tant que ville, agence, organisation, et en tant qu'individu;
9) Traitez votre personnel comme des ambassadeurs de la fonction publique. Fournissez-leur des outils, guidez-les dans leur utilisation, libérez leur énergie et leur créativité!
10) Encouragez les autres personnes qui n'utilisent pas encore les médias sociaux à rejoindre la communauté et la conversation.
Qui sont les leaders américains de gov2.0?
Govfresh demandait ce soir sur Twitter qui sont les leaders américains de gov2.0. Synonymes du mot 'leader': dirigeant, meneur, porte-drapeau, protagoniste, responsable, tête.
Il a de nombreux leaders, mais il se fait tard... il est 1h30 du matin. Voici la liste des gens qui m’influencent et qui me viennent à priori en tête. Je passe le flambeau à d’autres, continuez l’exercice!
ÉTATS-UNIS
Barack Obama, parce qu’il a donné une direction gov2.0 à toute une nation.
Vivek Kundra, U.S. Chief Information Officer, parce qu'il implante un modèle de co-innovation, où le peuple américain peut aider à créer, d'une manière qui n'a jamais pu être effectuée auparavant.
Tim O’Reilly, parce que c’est un pilier. Il a rendu populaire les expressions ‘open source’ et ‘Web 2.0’
Dr Mark Drapeau, parce qu’il a inventé le mot ‘goverati’ et que ses recherches contribuent à l’avancement du gov2.0. Il est co-fondateur de Governement 2.0 Club, une plate-forme internationale de partage des connaissances à propos de l’intersection entre la technologie et la gouvernance.
Kevin Curry pour avoir inventé le concept des citycamps, une non-conférence internationale et communauté en ligne dédiée à l’innovation, pour les administrations municipales et les organismes communautaires.
Alex Howard parce qu’il excelle dans la gestion et la diffusion de l’information.
Chris Vein pour sa vision et son excellente gestion, et parce qu’il accorde de la liberté à ses fonctionnaires afin qu’ils puissent collaborer avec les citoyens de San Francisco.
Dustin Haisler parce qu'il croit qu'un gouvernement ouvert est possible, peu importe qu'il s'agisse d'une petite ou grande communauté.
Adriel Hampton parce qu’il s'est construit des systèmes de diffusion de l'information des plus sophistiqués. Il a fondé une émission radiophonique à propos du gouvernement 2.0 (Gov20Radio). Il possède la capacité de développer des solutions technologiques innovatrices qui stimulent l'efficacité et la productivité.
Andrew P. Wilson parce qu’il possède le secret des conversations efficaces et respectueuses avec les citoyens.
Alan Silberberg pour son dynamisme, son ouverture d’esprit et son respect et souci d’intégrer d’autres cultures.
Steve Ressler parce qu’il a fondé Govloop.
John F Moore pour ses analyses et sa production de contenu.
CANADA
Véritables étendards, qui inspirent d'autres au dépassement. Chris Moore et Nick Charney #gov20 J'aimerais pouvoir figurer sur cette liste!
Il a de nombreux leaders, mais il se fait tard... il est 1h30 du matin. Voici la liste des gens qui m’influencent et qui me viennent à priori en tête. Je passe le flambeau à d’autres, continuez l’exercice!
ÉTATS-UNIS
Barack Obama, parce qu’il a donné une direction gov2.0 à toute une nation.
Vivek Kundra, U.S. Chief Information Officer, parce qu'il implante un modèle de co-innovation, où le peuple américain peut aider à créer, d'une manière qui n'a jamais pu être effectuée auparavant.
Tim O’Reilly, parce que c’est un pilier. Il a rendu populaire les expressions ‘open source’ et ‘Web 2.0’
Dr Mark Drapeau, parce qu’il a inventé le mot ‘goverati’ et que ses recherches contribuent à l’avancement du gov2.0. Il est co-fondateur de Governement 2.0 Club, une plate-forme internationale de partage des connaissances à propos de l’intersection entre la technologie et la gouvernance.
Kevin Curry pour avoir inventé le concept des citycamps, une non-conférence internationale et communauté en ligne dédiée à l’innovation, pour les administrations municipales et les organismes communautaires.
Alex Howard parce qu’il excelle dans la gestion et la diffusion de l’information.
Chris Vein pour sa vision et son excellente gestion, et parce qu’il accorde de la liberté à ses fonctionnaires afin qu’ils puissent collaborer avec les citoyens de San Francisco.
Dustin Haisler parce qu'il croit qu'un gouvernement ouvert est possible, peu importe qu'il s'agisse d'une petite ou grande communauté.
Adriel Hampton parce qu’il s'est construit des systèmes de diffusion de l'information des plus sophistiqués. Il a fondé une émission radiophonique à propos du gouvernement 2.0 (Gov20Radio). Il possède la capacité de développer des solutions technologiques innovatrices qui stimulent l'efficacité et la productivité.
Andrew P. Wilson parce qu’il possède le secret des conversations efficaces et respectueuses avec les citoyens.
Alan Silberberg pour son dynamisme, son ouverture d’esprit et son respect et souci d’intégrer d’autres cultures.
Steve Ressler parce qu’il a fondé Govloop.
John F Moore pour ses analyses et sa production de contenu.
CANADA
Véritables étendards, qui inspirent d'autres au dépassement. Chris Moore et Nick Charney #gov20 J'aimerais pouvoir figurer sur cette liste!
05 novembre 2010
Gov2.0 Goes to Paris? Youth Summit G8/G20
A window of hope opened this week, when @YouthDiplomacy mentioned an interest in a gov2.0 experimental project, at the upcoming Youth Summits G8/G20.
It would be good news.
Because those who participate in the Youth Summits are youths, students: our future, so to speak. Having the opportunity to inform these people about government 2.0 is like laying the groundwork for the future.
The Youth Summit G8/G20 is a leading youth international conference, which brings together young leaders, representing the Group of Eight (G8) and the Group of Twenty (G20), to facilitate discussion regarding international affairs, promote intercultural understanding and build friendships worldwide. In addition, the Youth Summits G8/G20 offers young people the freedom to express their thoughts and propose creative solutions.
And this is what governement 2.0 precisely is, a creative solution, a model of good governance.
I sincerely hope that YouthDiplomacy France, having been appointed as the Organizing Committee of the Youth Summit G8/G20, which will be held in Paris from May 29 to June 3 2011, will respond to this tweet.
A dual purpose:
1) Inform young audiences about gov2.0, and discuss global issues of gov2.0 implementation;
2) Maximize networking opportunities, in order to develop government 2.0 and conquer 'new markets'.
It would be possible to create a working committee, or a kind of platform consisting of informal links, which would allow for sharing of ideas and holding brainstorming sessions with "experts" in this field: young, enthusiastic, determined, brilliant and articulated people, which contribute everyday to government 2.0 advancement.
We can help YouthDiplomacy analyze and plan what would be the best ways of presenting this important new public management trend to young people from around the world.
I am convinced that this form of governance, based on collaboration and participation, and providing empowerment to citizens, should inspire young delegations of upcoming Summits. And maybe it will create enthusiasm for government 2.0. Will a gov2.0 track be integrated in other international organisations as well?
Tags:
France,
G20,
G8,
gov20,
Government 2.0,
Youth Summit,
YouthDiplomacy
S'abonner à :
Messages (Atom)