Blogue de Lyne Robichaud

15 juin 2011

La Ville d'Ottawa avance dans la formalisation d’un programme de données ouvertes

Robert Giggey

Par Kathleen Lau, 14 juin 2011, pour ComputerWorldCanada
Traduction en français par Lyne Robichaud de ‘City of Ottawa moves to formalize open data program

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Bien que la Ville d'Ottawa ait déjà planté quelques graines d'une initiative de données ouvertes l'an dernier, la prochaine étape qui s’effectuera la semaine prochaine sera de formaliser un programme concret avec le processus, le financement et le personnel permanent. Robert Giggey, qui sera le fer de lance de l'initiative, partage les actions, plans et idées.

Bien que la Ville d'Ottawa ait déjà planté quelques graines d'une initiative de données ouvertes, l'an dernier, sous la forme d'un ensemble de données de catalogue et un concours d’applications, le mouvement de formalisation d’un véritable programme va débuter la semaine prochaine.

À la tête de cette initiative se trouve Robert Giggey, le gérant informatique de la Ville, qui affirme que l'objectif est de développer un procédé de données ouvertes et d’établir des fonds et un personnel permanent pour cet effort.

«Le plus grand avantage est l'accès à l'information sur les services de la ville et de la performance de la ville», a déclaré Giggey, à propos des avantages pour les citoyens.

Il y a, à l'heure actuelle, ce que Giggey appelle «des plans et des idées en vrac» qui seront explorées dans les mois à venir. Certaines de ces idées renforcent le catalogue de la ville, qui est composé de données «assez statiques», telles que des installations récréatives et des emplacements de parcs, avec un contenu plus dynamique, qui peut varier périodiquement, tels que les emplacements d’autobus de transport en commun.

Une autre idée est de libérer des interfaces de programmation pour les développeurs afin de construire une bibliothèque d’applications pour les appareils mobiles afin que les utilisateurs puissent afficher la disponibilité de livres et de les réserver. Par ailleurs, la transparence est un objectif de données ouvertes, comme l'affichage des frais de conseillers municipaux et l'information budgétaire.

Mais Giggey ne réinventera pas la roue. La ville d'Ottawa fait partie d'un cadre de données ouvertes (Open Data Framework), qui comprend d'autres les villes, telles Edmonton, Toronto et Vancouver, avec l'objectif de partage des meilleures pratiques de données ouvertes, y compris les formats et les normes.

Certaines villes effectuent la transition à partir d'un format standard de pages Web à un système automatisé, alors l'apprentissage les uns des autres sera la clé. «C'est tout simplement le partage de ces expériences. Il pourrait y avoir des négociations conjointes avec des groupes ou des entreprises offrant des plates-formes de catalogue pour chacune des quatre villes à utiliser ou à d'autres (à utiliser)», a déclaré Giggey.

En Mars de cette année, l’initiative de données ouvertes du gouvernement fédéral, GC Open Data Portal, un programme pilote de guichet unique pour les ensembles de données de tous les ministères, a été lancé. Mais ce programme a rencontré quelques critiques de la part des développeurs et des chercheurs sur les aspects de son contrat de licence de données. Le grief a été porté sur les clauses qui indiquaient que les données ne pouvaient pas pu être utilisées pour porter «atteinte» à la réputation du Canada ou pour identifier les individus ou les entreprises.

À la fin de l'été, la Ville d'Ottawa, aplanira certains problèmes de sa propre licence, bien que ces problématiques soient relativement petites par rapport à celles rencontrées par le gouvernement fédéral. Un argument de débat ici, a dit Giggey, est de savoir s’il faut modifier l'accord pour en faire une version spécifique à Ottawa, ou plutôt partager une licence standard.

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