Blogue de Lyne Robichaud

11 juin 2011

Pourquoi continuons-nous à être confondus à propos du gouvernement 2.0?

John F Moore

Voici ma traduction en français d’un billet de John F Moore sur ce qu’est le gouvernement 2.0. Je préfère de beaucoup utiliser l’expression «gouvernement ouvert», à connotation moins prononcée envers la technologie.

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POURQUOI CONTINUONS-NOUS À ÊTRE CONFONDUS À PROPOS DU GOUVERNEMENT 2.0?

Par John F Moore, GovintheLab.com

Andrea Di Maio a récemment écrit un billet ihttp://www.blogger.com/img/blank.gifntitulé "Gartner Symposium Does Not Paint a Pretty Picture for Government 2.0" («Le Symposium Gartner ne peint pas une belle image du gouvernement 2.0»), qui résume son point de vue à propos du Symposium Gartner. Vous devriez le lire et revenir ici ensuite. Je vous attends pendant ce temps…

L’essentiel de ma réponse à Andrea, c'est que nous continuons de penser le gouvernement 2.0 comme étant axé sur la technologie et nous persistons à attendre de nos directeurs de l’information qu’ils exercent un leadership. Le gouvernement 2.0 n'est pas du tout que de la technologie; la technologie en est tout simplement le catalyseur.

En se référant à ma définition du gouvernement 2.0, je dis toujours aux gens qu'il s'agit d'une approche axée sur les buts stratégiques du gouvernement. Il atteint les objectifs grâce à une efficacité accrue, une meilleure gestion, la transparence de l'information et l'engagement des citoyens, et le plus souvent en mettant à profit les technologies nouvelles pour atteindre les résultats souhaités.

Le gouvernement 2.0, ce n’est pas non plus l'utilisation des médias sociaux, le déploiement de solutions d’informatique en nuage (cloud computing) ou l'ouverture des données. Cela est souvent utilisé dans le cadre de solutions tactiques pour atteindre les objectifs dans les implantations réussies, bien entendu, mais ce ne sont pas là les objectifs. Nous observons le succès lorsque les gouvernements locaux et les organismes adoptent une approche stratégique. Nous n'avons qu'à regarder au ministère de la Défense, le Département d'État, le ministère des Services aux anciens combattants, le ministère de la Santé et des Services sociaux, Manor Texas, San Francisco, Boston, Washington DC, et tant d'autres pour voir des exemples de réussites en matière de gouvernement 2.0.

J'ai écrit à propos de cela auparavant, mais je vais l’écrire encore et encore, jusqu'à ce que j'entende tout le monde le répéter. Souhaitons-nous voir le gouvernement 2.0 réussir? Si nous voulons qu’il réussisse, nous devons:
• Arrêter de nommer des directeurs de l’information en charge d’initiatives de gouvernement 2.0. Nommons plutôt des chefs d'agences ou de municipalités. Ils devraient travailler de concert avec les services principaux, tels que l'informatique, par l'intermédiaire du directeur de l’information, mais la dimension affaires du gouvernement devrait être responsable.
• Définir clairement les objectifs à atteindre. Si vous voulez que toute organisation ait du succès, il faut d'abord comprendre où celle-ci s’en va.
− Communiquer ces objectifs au public, à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation.
• Exercer une meilleure gestion. Trop souvent, les objectifs, la mission, ne sont pas bien compris par toute l'organisation. Des méthodologies de gestion de meilleure qualité sont un élément essentiel de cette transformation.
− Les gens se concentreront sur des objectifs par rapport auxquels ils sont évalués. Formuler des objectifs clairs et récompenser / sanctionner les équipes et les individus en fonction des résultats.
• Utiliser la technologie pour atteindre les objectifs.
− Transparence de l’information. Des ensembles de données ouvertes sont produits chaque jour pour être partagés dans les rouages internes, que le gouvernement possède à propos de la santé, l’éducation, le transport, et plus encore.
− La participation citoyenne. L'utilisation des médias sociaux en combinaison avec d'autres canaux de communication comme la télévision, l’impression papier, et les réunions en personne ouvrent de nouvelles possibilités.
− Tirer parti des technologies plus récentes. L’informatique en nuage (cloud computing), QR-Codes, réseaux sociaux, et beaucoup, beaucoup plus, jouent un rôle clé dans la réalisation des résultats souhaités.
− Exploiter les technologies anciennes, y compris le courriel, le téléphone et le courrier postal, le cas échéant. Bien que les jouets flambant neuf soient parfaits pour des problèmes plus techniques, les anciennes technologies peuvent également convenir dans d'autres situations.

Le plus tôt nous dépasseront notre mise au point myope sur la technologie, le plus tôt nous pourrons reconnaître les modèles de réussite qui sont déjà en cours de création aujourd'hui. De quelles façons nos leaders d'opinion peuvent-ils aider?

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