Budgeting Your Digital Field Program
Il y a 1 mois
Blogue de Lyne Robichaud
«Ce que nous les avons aidés à comprendre est que la première chose qu'elles doivent apprendre est comment articuler leur propre histoire, en d'autres termes, ce qui les a motivées à se déplacer pour s’impliquer et s’engager, parce que c’est grâce à leur propre histoire qu'elles vont pouvoir engager le plus effectivement d'autres personnes. Alors lorsque les personnes s’en vont [sur le terrain], elles sont outillées pour le faire. Cela est en quelque sorte la pièce maîtresse [de la stratégie].Empowerment. C’est le mot qui me vient à l’esprit.
Et dans la série initiale que nous avons fait en Californie, nous avons formé 200 équipes dans un intervalle de deux week-ends, avec le soutien de quatre employés. Nous avons érigé une opération massive, au point où il pourrait s’effectuer jusqu’à 100,000 appels téléphoniques par jour. Cela ressemble à un investissement dans des capitaux «civils» et dans des communautés locales, qu’aucune campagne politique n’a déployé depuis des années.
La droite a tiré bénéfice de l’enracinement dans les mouvements sociaux. C’est ce que les mouvements sociaux font. Ils traduisent les valeurs en actions; ils poussent les gens à travailler ensemble.
Tout le monde s’est mis à faire du marketing de leur cause, de leurs candidats, comme s’il s’agissait d’une autre marque de barre de savon, transformant les gens, de citoyens en consommateurs.
Ce que nous avons fait est que nous avons ramené la citoyenneté et que nous avons redonné du pouvoir aux gens, en plaçant les outils dans leurs mains.»
Personal protective equipment in an influenza pandemic: a UK simulation exerciseLa seconde étude pointée par Anne dans Facebook est celle-ci (mais je n’ai pas traduit le texte, que je vous invite à consulter en anglais):
[Équipement de protection personnelle dans une pandémie d’influenza: un exercice de simulation au Royaume-Uni]
N.F. Phina, A.J. Rylandsb, J. Allanb, C. Edwardsb, J.E. Enstonec and J.S. Nguyen-Van-Tamd
Sommaire
[TRADUCTION] L’expérience demeure limitée quant aux impacts financiers et opérationnels que l’adoption d’un guide de contrôle de l’infection de l’influenza pandémie au Royaume-Uni aura sur l’utilisation d’équipement de protection personnelle (PPE), les patients et le personnel. Nous avons tenté de cerner ces questions lors d’un exercice réel survenu dans un hôpital du nord-est de l’Angleterre.
Lors de cette simulation de 24 heures, tout le personnel d’une unité de soins généraux graves a porté des PPE et a adopté les procédures décrites dans le guide de contrôle de l’infection d’influenza pandémique du Royaume-Uni. Des équipes d’infirmière de contrôle de l’infection ont observé et noté le comportement du personnel et leurs pratiques pendant la simulation, incluant l’attitude du personnel à propos de l’utilisation des PPE.
Quoique les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé sur la probable utilisation de PPE de haut calibre (masques FFP3) se sont avérées excessives, davantage de gants et de masques chirurgicaux que prévus ont été utilisés. En dépit de formation pré-simulation, plusieurs employés manquaient de confiance dans l’utilisation des PPE et concernant la marche à suivre des mesures de contrôle de l’infection. Ils ont découvert que les PPE étaient inconfortables, et que même les tâches les plus élémentaires prenaient plus de temps à être effectuées.
De grandes quantités de rebus cliniques ont été générées: 12 sacs additionnels (soit 570 litres) de plus par jour.
Les estimations d’utilisation de PPE réalisées lors de cette simulation défient les évaluations que de grandes quantités de PPE de haut niveau sont requises, avec de considérables implications des budgets de soins de santé. Un programme d’éducation continue de contrôle de l’infection est nécessaire.
Les soins de santé, en situation de pandémie, ne consistent pas simplement à appliquer un guide de contrôle de l’infection de l’influenza pandémique à la pratique courante; les hôpitaux auraient besoin de considérer changer la manière dont les soins et les services sont délivrés.
Respirator-Fit Testing: Does It Ensure the Protection of Healthcare Workers Against Respirable Particles Carrying Pathogens?
«Les autorités de la santé n’ont pas réussi à conclure un accord de nouveau système pour assurer les pays en voie de développement de partager les virus de grippe aviaire employés pour développer des vaccins, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la santé. «Personne n’est à blâme de ne pas avoir essayé... Nous étions si près, mais pourtant si loin», a déclaré la directrice générale de l’OMS Margaret Chan, lors de la session finale de quatre jours.»L’Indonésie a demandé que les découvertes bénéficiant à l'ensemble des êtres humains ne puissent être brevetées. «L'Indonésie considère que, si les bénéfices tirés des échantillons [de virus] ne sont pas mis en commun, le dispositif actuel de partage des virus de la grippe n'est pas juste vis-à-vis des pays en voie de développement».
«Nous ne disposons pas [aux Nations unies] d’instruments simples pour indiquer aux États comment révéler de l’information. Nous nous appuyons sur des positions volontaires. Les pouvoirs disponibles à l’OMS sont toutefois remarquablement puissants. Nous avons besoin de persuader grâce au dialogue. Mais cela est davantage le mandat de la Dre Margaret Chan, et je ne m’étendrai pas davantage à ce sujet.La recette de ce succès de coopération mondiale pourrait-elle être appliquée à d'autres problématiques internationales?
Il n’existe pas actuellement de système de gouvernance mondial, alors c’est par la volonté commune qu’il y a engagement mutuel. Nous progressons. Et les préparatifs pandémiques mondiaux accomplis sont si admirables valent la peine d’être cités en exemple, pour la gestion de défis semblables. Ce succès repose sur un leadership fort.»
«Aucun travail de préparatifs pandémiques ne peut avoir du succès sans la pleine implication des communautés. Si les gens ne deviennent pas des partenaires, les États vont échouer. S'il y a absence de collaboration, s'installera alors la méfiance. Celui qui reçoit l'information officiel [le citoyen] ne vaut pas moins que son expéditeur [l’État].»Ces sages paroles de Nabarro m'ont impressionnée. Peut-être est-ce très courant dans le langage diplomatique de parler ainsi... Toutefois, je ne peux m'empêcher de remarquer une notable progression dans les déclarations du premier leader en matière de préparatifs pandémiques. Depuis octobre dernier, il s'est fait plus présent dans l'actualité. À peine deux semaines après la tenue de la 6e Conférence ministérielle qui s'est tenue en Égypte, il a présenté son plan d'action au CSIS.
> David Nabarro évalue l'état de préparation mondial de pandémie à 40% de l'objectif global
> Nabarro: Le contrôle du H5N1 endémique nécessite d'adopter une approche élargie du système alimentaire
‘If America recommits itself to science and innovation, then we can lead the world to a new future of prosperity and productivity. It’s about constantly raising the bar, so that we are more competitive.’Le Los Angeles Times a publié hier (18 novembre) l'article 'Obama, the first social media president', dans lequel on peut trouver trois vidéos des discours de Barack Obama, dont celui portant sur la technologie.
«Si l'Amérique s'applique de nouveau à développer la science et l'innovation, alors nous pouvons conduire le monde à un nouveau futur de prospérité et de productivité. Il s'agit de constamment monter la barre d'un cran, afin de nous maintenir compétitifs.»
[Barack Obama – The Blueprint for change: Technology]
«Les téléphones cellulaires sont silencieux, les télé-avertisseurs ne vibrent pas, les écrans d'ordinateur restent étrangement vides. Quelques pancartes électorales ont fait leur apparition sur les poteaux, et des messages publicitaires font leurs débuts à la télévision. On se croirait dans une campagne électorale des années 80, au siècle dernier...Barack Obama a déclaré qu’il souhaitait «créer une démocratie transparente et connectée». Il veut permettre à la société civile de participer à des forums gouvernementaux.
D'accord, les chefs des partis politiques n'ont pas tous la fibre techno, on ne peut pas [le] leur reprocher. Mais leurs stratèges, eux? Comment se fait-il que les partis politiques n'ont pas embauché une équipe de petits génies de l'informatique pour concocter une campagne électorale virtuelle?
D'accord, nous ne sommes pas aux États-Unis et la campagne actuelle ne suscite pas le quart du dixième de la passion et de l'intérêt soulevés par la campagne américaine.
Justement, l'utilisation de la techno lui donnerait peut-être un peu de piquant?
Aux États-Unis, la seule diffusion de la soirée électorale, en particulier sur les ondes de CNN, était en soi une performance technologique: tableaux high-tech, cartes interactives, hologrammes futuristes... Pendant ce temps, au Québec, on discute durant des jours et des jours de la forme que prendra le débat: assis autour d'une table ou debout derrière un lutrin. Zzzzzz....»
Grippe et pneumocoque – Le vaccin est impopulaire chez les aînés
Mercredi, 19 novembre 2008 | Par Amélie Daoust-Boisvert | Le Devoir
[Extrait]
«Nombreux sont ceux qui ne «mettent pas leur antivirus à jour», pour reprendre le thème de la campagne du ministère de la Santé de cet automne pour inciter les personnes à risque à recevoir les vaccins contre la grippe et le pneumocoque. Malgré les campagnes des dernières années, à peine 58% des individus âgés de 60 ans et plus ont été vaccinés contre la grippe l'automne dernier. L'enquête de l'Institut de la statistique du Québec rendue publique hier révèle également que «la situation est préoccupante chez les 60 à 64 ans, dont l'immunisation n'a pas atteint la moitié». L'objectif étant de vacciner 80% des membres des groupes cibles, le rapport d'enquête affirme de plus que «la performance du programme ne s'est pas améliorée» depuis 2002.»
Source: www.ledevoir.com
Les ratons laveurs pourraient jouer un rôle dans la transformation du virus aviaireNotez la rapidité de réaction de l’équipe de Pandémie Québec à mettre en ligne cette nouvelle, qui est sortie dans les fils de presse anglophones le 4 novembre. Seulement 6 jours plus tard, la nouvelle était reprise par l'équipe de Pandémie Québec. Comme quoi les fonctionnaires qui gèrent ce site sont capables de relayer dans un délai de temps relativement acceptable des nouvelles d’actualité portant sur l'influenza aviaire.
10 novembre 2008 | Pandémie Québec
D'après une étude parue dans le numéro de décembre de la publication «Emerging Infectious Diseases», les ratons laveurs peuvent contracter et répandre tant la souche humaine que la souche aviaire de la grippe.
> Poursuivre les efforts, avec une préparation multisectorielle, sociale, économique et politique. Au sein des pays, entre les pays, et avec les agences internationales. Nabarro a insisté sur ce point: cela nécessitera une action mondiale de même qu’un engagement considérable de groupes non gouvernementaux.Pourquoi devrions-nous être préoccupés par une pandémie? David Nabarro est conscient qu’il existera toujours des pressions pour financer des projets concurrents. Néanmoins, il a déclaré que le monde ne peut se permettre de délaisser les préparatifs de pandémie, puisque l’impact d’une pandémie s’avère tout simplement trop important. «Même en ces périodes tumultueuses, nous ne pouvons courir ce risque », a-t-il déclaré.
> Soutenir les efforts pour contenir le virus de la grippe aviaire, et ultimement, en venir à l’extermination du H5N1.
> Entreprendre des actions à long terme afin d'intervenir dans le cadre d'autres maladies émergentes.
"En trois ans, Québec aura versé presque 2 millions à l'agence BCP, à Montréal, pour produire un plan de communication, des documents d'information et une vigie médiatique en cas de pandémie.On ne sait pas trop si ladite entente sera reconduite cette année, puisqu'au départ, il devait s'agir d'un contrat d'une durée de trois années.
Le contrat, obtenu après une procédure d'appel d'offres à la fin de 2005, était renouvelable automatiquement, au gré du ministre Philippe Couillard, pour les deux années suivantes. La Presse l'a obtenu en vertu de la Loi sur l'accès à l'information gouvernementale.
Ce contrat prévoyait un plafond de 725 000$ par année, qui n'a pas été atteint en 2006 et 2007, soit 525 000$ et 575 000$ pour ces deux premières années. Le ministère a budgété 725,000$ pour la dernière tranche, payable jusqu'en 2008-2009. Les factures pouvaient grimper rapidement, jusqu'à 2 millions par année, si la pandémie devenait une réalité."
"En vertu de l'article 9 de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, je souhaiterais savoir si le contrat entre la firme BCP (présidée par John Parisella, le conseiller du premier ministre Jean Charest) et le ministre de la Santé et des Services sociaux, qui se terminait le 10 novembre 2008, a été renouvelé. Pourrais-je en obtenir une copie? Il s’agit du contrat de services pour «concevoir et réaliser les activités portant sur la pandémie d’influenza en fonction des différentes phases».Par ailleurs, en consultant la revue de presse de la campagne électorale en cours, je suis tombée par hasard sur un article d'Infopresse, qui indique que la firme BCP a été mandatée pour réaliser la publicité de la campagne électorale du Parti libéral du Québec.
Sinon, un projet de contrat de services de nature semblable a-t-il été défini dernièrement par appel d’offres? Quelle firme a été choisie pour fournir des conseils s’apparentant à ceux décrits dans le contrat BCP/MSSS?
Vous m’avez déjà fait parvenir copie du contrat pour les années 2005-2006, 2006-2007, ainsi que 2007-2008. Le contrat dont la durée s’étendait du 11 novembre 2007 au 10 novembre 2008 a été signé le 11e jour du mois de novembre 2007.
Dans le contrat BCP/MSSS, il est indiqué que la firme BCP devait être rémunérée «un maximum de 725,000$ pour la phase inter pandémique» pour de la «planification stratégique, l’élaboration de plans, et le développement de concepts». Quels ont exactement été les livrables d’activités portant sur la pandémie d’influenza de la firme BCP au cours de l’année 2007-2008? J’apprécierais être informée de tout document de planification en lien avec ces activités."
"BCP a créé la publicité du Parti libéral du Québec (PLQ), dirigé par le premier ministre sortant Jean Charest. La campagne repose sur la signature "L'économie d'abord, oui". BCP a assuré la stratégie publicitaire, la création audio et télé, et le placement médias, mais pas les publicités imprimées, ni ce qu'on appelle le "collatéral": dépliants, macarons, pancartes des candidats sur le terrain, etc. Le mandat de BCP ne comprenait pas non plus le web."Le fait d'être à la tête de la campagne de publicité du Parti libéral du Québec n'a pas empêché le président de la firme BCP de signer une chronique dans le quotidien Le Devoir... qu'il a d'ailleurs signée en mettant un tout autre chapeau, celui de professeur associé à l'Université Concordia. Cette chronique a généré 23 commentaires de citoyens qui, pour la plupart, n'avaient pas l'air d'être trop contents de lire l'article de John Parisella, intitulé Le Québec stable. J'avoue que j'ai moi-même sursauté.
Non seulement l’intérêt de l’administration Charest pour le Web 2.0 est-il inexistant, mais cette administration s’est prononcée contre les médias sociaux en mai dernier.
Un document rédigé en mai 2008 par Services Québec, obtenu par Zonegrippeaviaire.com par le biais de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, et intitulé «Les médias sociaux et la communication du risque», conclut:«La majorité des applications du web 2.0 n’en sont qu’à leurs premières versions et comportent des lacunes importantes, notamment en matière de réglementation et d’éthique. Il est donc suggéré d’expérimenter «SANS TROP Y INVESTIR DE TEMPS ET ARGENT avant [qu’elles] aient atteint à la fois une plus grande maturité et une plus grande crédibilité.»Le 17 juin 2008, M. Yves Pépin, directeur de la coordination de l’information et des mesures d’urgences de Services Québec, a déclaré que l’administration Charest ne reconnaîtrait pas la sphère du Flublogia, «parce que nous ne voulons pas avoir à reconnaître les autres médias sociaux.»
Cette décision va à l’encontre des recommandations du Centre de biosécurité et de bioterrorisme de l’Université de Pittsburg, aux États-Unis, qui sont pourtant mentionnées dans le document «Les médias sociaux et la communication du risque»:«Une étude supportée par le National Center for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism (START) des États-Unis a démontré qu’en situation de crise telle une pandémie, l’engagement de la communauté peut augmenter les capacités des dirigeants à gouverner durant la crise, améliorer l’utilisation et la distribution des ressources disponibles durant la crise et réduire les pertes et l’impact engendrés par la crise(32). Cette étude recommande donc aux gouvernements de favoriser non seulement la consultation, mais aussi l’engagement de la collectivité à titre de partenaire complémentaire aux grandes organisations publiques, tant pour la préparation de la crise que pour la gestion de la crise elle-même.L’administration Charest met délibérément des bâtons dans les roues pour empêcher l’apport des médias sociaux dans des dossiers d’importance capitale pour le Québec, tels que les préparatifs en vue d’une pandémie.
En effet, selon l’article Community Engagement: leadership tool for catastrophic health event, l’infrastructure civique, - composée de la sagesse publique collective et de la capacité de la collectivité à résoudre des problèmes, des associations volontaires qui se forment spontanément à partir d’intérêts communs ou pour la protection du bien-être collectif, ainsi que des associations de services sociaux qui veillent au bien-être de divers groupes sociaux – est essentielle à la bonne gestion d’un événement de santé publique. La mise à profit des capacités de l’infrastructure civique implique l’instauration d’un dialogue structuré entre les autorités publiques et la communauté, l’implication de la communauté dans la résolution des problèmes liés à la préparation et à la gestion de la crise, et la participation de la communauté pour ce qui est des actions posées pour prévenir, gérer et régler la crise.» [Monica SCHOCH-SPANA et all. «Community engagement: leadership tool for catastrophic health events», Biosecurity and Bioterrorism: Biodefense Strategy, Practice and Science, vol. 5, no. 1, 2007, p. 1]
Je suis persuadée que de nombreux autres domaines au Québec pourraient bénéficier d’un avancement notable, si seulement les autorités gouvernementales québécoises se donnaient la peine d’accepter le changement, et cherchaient à créer des ponts avec les communautés virtuelles utilisant la technologie Internet des médias sociaux pour s’impliquer dans la résolution de problématiques collectives.
"Épidémik met en scène les épidémies passées et à venir. Celles qui ont marqué l'histoire de l'humanité et celles qui menacent. Elle donne à comprendre les enjeux sanitaires, sociaux, économiques et politiques soulevés par les crises épidémiques et le rôle que chacun, citoyen ou décideur, peut jouer pour prévenir et lutter contre ces maladies. Épidémik revisite en images l'histoire qui unit les épidémies et les hommes (1re partie de l'exposition), puis elle plonge ses visiteurs dans un jeu de simulation de crises épidémiques contemporaines (2e partie de l'exposition)."Le lien affiché par Cinamon pointe vers ce communiqué:
Les rôles que nous propose cette exposition sont bien campés: en tant que citoyen, il faut arriver à survivre. En tant que décideur, il faut ramer et manoeuvrer dans une crise majeure, et faire des choix difficiles. Il s'avère que mesurer les enjeux d'une pandémie est tout un art, et seuls une poignée d'États du monde ont réussi à développer une planification sophistiquée, en favorisant des approches novatrices. Pas plus tard que cette semaine (lundi 3 novembre), le coordonnateur des Nations Unies pour la grippe, le Dr David Nabarro, soulignait que les plans sur papier ne sont pas suffisants: "En prévoyant pour une préoccupation extraordinaire comme l'influenza pandémique, ce n'est pas assez d'avoir écrit un plan et de l'avoir fait endosser par tout le monde. Vous devez également le vérifier, le tester et vous assurer qu'il fonctionne, et ensuite le réviser sur la base de l'assimilation."Grippe à Singapour, 2015
Cité des sciences.fr
Singapour, 2015. Un nombre élevé de cas mortels de grippe a été relevé en Asie. Ils sont dus à un virus de type H5N1 humanisé. L’épidémie s’étend et menace Singapour!
Sur le plateau de jeu, vous êtes citoyen ou décideur. Dans les deux cas, il faut lutter contre l’épidémie.
Citoyen, vous devez survivre à l’épidémie. Parviendrez-vous à obtenir un diagnostic de votre état de santé avant que tous les médecins de la ville ne soient débordés? Laisserez-vous votre place aux personnes fragiles dans l’accès aux premiers vaccins, ou bien exigerez-vous un tirage au sort?
Décideur, vous devez définir une stratégie pour gérer la crise. Choisirez-vous de distribuer des médicaments préventifs, alors que le virus peut développer des résistances et rendre ces traitements inefficaces? Allez-vous réquisitionner tout le personnel médical pour assurer les soins, et l’exposer du coup aux risques d’infection?